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Il paraîtrait...

Publié le 06 janvier 2013 par Ericguillotte
dimanche 6 janvier 2013

- qu’une étude conduite sur 19.000 personnes de 18 à 68 ans montre la façon dont les individus sous-estiment le degré de changement qui surviendra dans leur personnalité. Autrement dit, nous ne serons pas la personne que nous pensons devenir et nous ne sommes pas la personne que nous pensions devenir. Quand on se projette dans le futur, on ne s'imagine pas très différent d'aujourd'hui, phénomène que les psychologues nomment l’illusion de la fin de l’histoire, l’immuabilité étant rassurante et l’avenir difficile à imaginer. Ceci étant posé, que chacun regarde son nombril et son histoire, qu’il fasse un retour rapide au stade adolescent, qu’il revisite ce qu’il pensait être plus tard et qu’il compare. Alors ? Résultat ? Quant à l’avenir, encore plus simple et plus confortable, puisque nous ne serons pas ce que nous croyons devenir, aucune raison de s’affoler. Lorsque les choses sont expliquées, on les comprend, on se rassure, et on peut donc s’angoisser pour d’autres, youpi.

- qu’un yacht est un bateau de plaisance qui peut être à voiles ou à moteur. Je vous en apprends des choses, n’est-ce pas ? Depuis les années 80, les financiers américains ont commencé à s’affronter pour voir qui serait capable d’acheter le plus gros yacht à moteur. Ce bateau est devenu symbole de puissance et d’argent, les plus grandes fortunes rivalisant dans les projets, au point que les bateaux construits dorénavant ne peuvent pas entrer dans certains ports, et coûtent 10% de leur prix en entretien. Pire ironie pour les malheureux propriétaires en quête de discrétion, les yachts de très grandes tailles doivent en permanence, comme l’exige l’Organisation maritime internationale, transmettre publiquement leur position grâce à un transpondeur de système d’identification automatique. Tout ça pour dire que bientôt le symbole de richesse revêtira une autre forme, sans nul doute, que les pauvres riches vont devoir ressortir le chéquier et surtout trouver une idée pour faire fortunée figure, plaignons-les. Lorsque les choses sont expliquées, on les comprend, on se rassure, et on peut donc s’angoisser pour d’autres, ohlala.

- que certains chiens sont insuffisamment confrontés à des gens de toutes origines au cours de leurs premières années, ou qu’ils peuvent avoir subi un incident traumatisant impliquant une personne de couleur dans cette même période. Encore, certaines races de chiens ont une vision limitée, et une peau sombre peut ainsi être perçue comme un danger: Si bien que certains propriétaires associent le racisme, une idéologie bien très beaucoup exclusivement totalement humaine, à certains aboiements réactifs ou agressifs de leurs chiens devant une personne noire. Pire, une partie de ces propriétaires s’en réjouit. Lorsque les choses sont expliquées, on les comprend, on se rassure, ou on peut s’angoisser pour d’autres.


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