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HAROLD'S GOING STIFF CRITIQUE ET INTERVIEW DU RéALISATEUR

Par Killg

HAROLD’S GOING STIFF

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Résumé :

Harold Gimble est un pensionné vivant seul. Il est le premier à souffire d’une nouvelle maladie neurologique qui le transforme petit à petit en «zombie». La vie d'hermiTe d’Harold va être bouleversée par une infirmière ,Penny Rudge qui vient lui faire ses soins à domicile. Ils deviendront amis.

Réalisateur:Keith Wright

Scénariste:Keith Wright


Acteurs :Stan Rowe,Sarah Spencer,Andy Pandini,Phil Gascoyne,Lee Thompson,...

Pays : Angleterre

Année : 2011

Durée:77 min.

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Critique :

Harold’s Going Stiff fait partie de ces longs-métrages, dont seul le cinéma indé à petit budget peut accouché. Privé de moyen, le film ne trouvera son salu que via la vision d'un réalisateur chevronné.

Hélas bien souvent, l'entreprise se solde par un échec artistique.Mais  parfois certains films tirent leur épingle du jeu. C'est le cas de ce Harold’s Going Stiff, un petit bijou humain, traitant du thème du zombie en axant la focale sur les personnages malades en transformation et leurs rapports avec les gens « normaux ». Social sans être rasoir et émouvant sans être larmoyant, le métrage prend à contre-pied le spectateur habitué au schéma classique « horde de zombie versus survivants ». Filmée comme un reportage, cette histoire centrée sur Harold (l'infecté n°1), un vieillard arthritique aux apparences rustres et sa relation avec l'infirmière qui vient lui prodiguer des soins tous les jours, est d'autant plus captivante, qu'elle est servie par d'excellents acteurs et qu 'elle aborde des thèmes ampathiques (la vieillesse, la solitude, la maladie,l'amitié,...). On ne peut donc rester de marbre face à ce qui se passe à l'écran.

Keith Wright, le réalisateur fait montre d'un réel talent de conteur, embalant son métrage sans artifices tout en soignant son cadre. Tourné à la manière d’un documentaire et ponctué par des témoignages face caméra des principaux personnages, Harold’s Going Stiff est rendu totalement crédible à l’écran. Crédibilité renforcée par le ton juste des acteurs et une réalisation dépouillée.

Bref, Harold’s Going Stiff est un pure film britannique dans le sens noble du terme.

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Note: 19/20

Bande Annonce :

Producteur: FrissonFilm Ltd. 

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Interview du réalisateur Keith Wright

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Fantasticmovies:Pourriez-vous vous présenter en quelques mots aux lecteurs de fantasticmovies?

Keith Wright: J'ai grandi dans le nord de l'Angleterre et j’ai attrapé le virus du cinéma à l’adolescence. Je me suis procuré une caméra 8 mm et ai appris par moi-même le métier de réalisateur.Durant les weekends, je produisait des courts-métrages en filmant les animaux de ma famille, en explosant des «choses»et couvrant mes amis de faux sang.

Fantasticmovies: Quel est le dernier film que vous avez vu qui vous a le plus marqué?

K.W.:J'ai récemment été surpris par un film australien qui s’appelle Lac Mungo.Il parvient à être en même temps envoûtant, poétique et émouvant.Il vous implique magistralement dans son histoire,celle d'une jeune fille disparue en jouant avec vos attentes. Il est vraiment très subtile et donne la chair de poule. Les performances d’acteurs sont fantastiques. Il vaut le coup d'oeil ..

Fantasticmovies: Que pensez -vous du cinéma de genre actuel?

K.W.: Il y a beaucoup de choses intéressantes, mais il est encore très difficile pour les petits films de ce fait remarquer, principalement parce qu’il y a beaucoup de concurrence. Généralement les bons films se font remarquer grâce à l’appui des festivals, des fans et du Web. Au Royaume-Uni, une nouvelle vague de films et de réalisateurs arrivent sur le marché. J’ai adoré le dernier film de Ben Wheatley, Touristes et celui de Ciaran Foy,Citadelle qui est un premier film d’horreur prometteur. 

Fantasticmovies: Quelles sont vos influences en tant que cinéaste?

K.W.:  À la fin des années 80 j’ai travaillé dans un  vidéoclub. J’ai réussi à voir un tas de films d’horreur à petit budget et de science-fiction. J’ai eu un petit faible pour les films comme Re-Animator, The Evil Dead étant très production provenant des écuries Roger Corman et Charles Band.

Fantasticmovies: Harold’s Going Stiff est plus un film social traitant de la maladie, de la condition du troisième age, de la junk food,...  qu’un zombie flick.  Dites-nous comment avez-vous construit le script ?

K.W.:  Je voulais qu’Harold  soit un film de zombies différent afin qu’il se démarque des autres. J’ai opté pour une approche plus personnelle et humaniste de l'histoire. Ma grand-mère a souffert de démence quand elle a atteint les 70 ans. Au fil des années sa personnalité s’est évanouie au point qu’elle ne reconnaissait plus sa famille. Je pensais que c’était une façon intéressante de voir comment les êtres humains pouvaient se zombifier  du point de vue réel et tragique.

Fantasticmovies: Que pouvez-vous nous dire à propos des conditions de tournage?

K.W.: Nous avons eu beaucoup de plaisir à faire Harold. Nous avons tourné le film en seulement neuf jours, ce qui au total est assez rapide pour un long métrage.

 Le film a été tourné dans notre région, nous avons rendu le tournage aussi simple que possible en nous limitant à quelques lieux et en employant une équipe réduite mais dévouée. Nous avons filmé près de ma ville natale, dans le nord de l’Angleterre, et nous avons eu beaucoup de soutien de la population locale.

Fantasticmovies:Fut-il facile de trouver des acteurs et une équipe motivés pour le film?

K.W.:  J’ai eu la chance de travailler avec des gens brillants. Nous avons employé beaucoup  d’habitants de la ville dans laquelle nous tournions. Nous avons eu quelques vrais personnages qui ont apporté une grande énergie au film. Je pense que Sarah Spencer qui joue Penny  est une  véritable découverte et j’espère qu’elle jouera dans plus de films après cela. Tout ceux qui ont rejoint le navire  ont aimé le scénario et ont travaillé très dur pour faire du film ce qu’il est.

Fantasticmovies:  Parlez-nous des festivals dans lesquelles Harold  a été projeté ?

K.W.:  Nous avons beaucoup de chance  de faire projeter notre film dans plus de 20 festivals à travers le monde en ramassant en passant quelques récompenses. Les festivals représentent l’amour du cinéma. Les spectateurs sont là parce qu’ils veulent voir quelque chose qui est peut-être un peu différent. C’est donc pour moi un réel privilège en soi d’avoir pu présenter mon film dans des festivals mais gagner des prix c’est encore  mieux. Avoir quelqu’un comme George A. Romero je vous félicite de votre film après l’avoir vu est un buzz absolu.

Fantasticmovies:  Des projets futurs ?

K.W.:  J’écris quelques films pour le moment, deux d’entre eux sont des films d’horreur, l’un plus psychologique traite de l’obsession d’une jeune fille pour le petit copain de son amie  et l’autre est un survival  sur un groupe d’artisans artistes qui vont rencontrer quelque chose de mauvais dans la campagne anglaise.


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