Over / Under // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Car USA Network s'est dit que ce serait du gâchis que de ne pas diffuser un pilote commandé (et donc le rentabiliser autrement qu'en le mettant à la poubelle), a décidé de le diffuser sagement.
Créée par Sheila Callaghan, une scénariste de United States of Tara, on retrouve ici quelque chose d'assez confus et je comprends finalement pourquoi USA Network n'a pas décidé de commander cette
série. Disons que la direction prise est tellement floue que durant toute l'heure et demie du pilote, on se demande bien ce que l'on aurait pu voir durant toute une saison. Ce n'est pas
dramatique en soit, car au fond Over/Under bénéficie d'une très jolie distribution, Steven Pasquale en tête (que l'on retrouvera dans Do No Harm bientôt sur NBC). Bronwen Hughes, la réalisatrice
de cet épisode pilote, qui a déjà officié pour celui de Facing Kate et White Collar pour USA Network, filme New York de façon assez familière ce qui nous permet de plus rapidement nous immiscer
dans la vie des personnages. Bien que l'on n'en comprenne pas tout de suite l'intérêt.
Un trader accro aux jeux d'argent qui vient de se faire virer après avoir fait perdre des millions à sa firme part vivre dans une banlieue bourgeoise avec sa femme. Il fait alors la rencontre
d'un homme qui va changer sa vie de manière inattendue...
Finalement, Over/Under est une série assez crue, et le personnage de Frida n'est pas là pour nous dire le contraire alors qu'elle nous emmène dans sa vie un peu sur les bords. Je ne sais pas tellement ce qu'il fallait attendre de Over/Under. Je n'ai pas non plus pu tout assimiler. Il se passe beaucoup de choses, un peu comme si Sheila Callaghan avait voulu mettre beaucoup trop de choses dans un seul et même épisode. C'est un peu le gros problème de Over/Under. Le mélange est confus, part dans tous les sens et ce malgré une ambiance qui donne envie de rester une fois l'épisode terminé. Je ne suis pas sûr que cela aurait pu donner quelque chose de bien fascinant au bout du compte. Dans un genre assez similaire en des termes visuels, je pourrais prendre Suits sur la même chaine ou encore Underemployed. Deux séries se déroulant dans un New York dépeint de la même façon en termes de réalisation et qui sont bien plus agréable au visionnage que ce pilote parfois ennuyeux de Over/Under.
Note : 4/10. En bref, un pilote confus qui ne mène pas vraiment quelque part. Le potentiel aurait pu être dans la manière de créer cette nouvelle vie pour son héros. Même si Steven Pasquale brille, le reste peine à montrer le bout de son nez.