Le Google Knowledge Graph ou graph de la connaissance…
Google continue de faire évoluer son moteur de recherche en lançant en 2012 le Knowledge graph.
Il s’agit d’une gigantesque base de données qui regroupe notamment les données de Wikipédia, de freebase ou encore du World Factbook de la CIA.
Ce puissant outils contient plus de 500 millions d’objets et plus de 3,5 milliards de faits et relations entre ces différents objets, se rapprochant ainsi de l’idée originale du créateur du web de créer un web sémantique.
A ce titre, Johanna Wright, chef de produit chez Google disait « Nous sommes au début d’une transformation qui va nous faire passer d’un moteur d’information à un moteur de savoir ».
Le knowledge graph utilise ainsi l’intelligence collective du web pour vous offrir instantanément des informations pertinentes sur des lieux, des bâtiments ou des personnes que Google connait. C’est un concentré d’informations sous forme de textes et d’images.
Le but a terme est d’apporter toujours plus d’ampleur et de profondeur a la recherche mais aussi une expérience plus satisfaisante, parce que plus poussée, pour l’internaute. Par exemple, selon Olivier Duffez, consultant indépendant en référencement et créateur du site webrankinfo.com, désormais lorsqu’on tape le nom d’un lac (exemple « Lake Tahoe »), Google pourra afficher directement dans la page de résultats tout un tas d’informations comme l’emplacement géographique du lac, son altitude, sa température moyenne et son degré de salinité.
Toujours selon Olivier Duffez, l’objectif principal de Google est de convaincre les internautes qu’ils doivent continuer à utiliser Google pour faire leurs recherches. L’idée est qu’il faut donner le maximum d’informations à l’internaute, quitte à ce qu’il reste longtemps sur Google et consulte plusieurs pages de résultats. En effet, après une première requête tapée directement par l’internaute (ou dictée !), l’utilisateur aura tendance à cliquer sur les liens proposés dans les encadrés Knowledge Graph. C’est ce qu’observe Google depuis son lancement sur google.com : une forte hausse du nombre de pages vues par internaute. Même s’il s’agit de requêtes indirectes (l’internaute ne les tape plus), l’utilisateur fait davantage de requêtes qu’avant : une sorte d’hyper-recherche.
Attention toutefois : plus de requêtes n’est pas forcément synonyme de plus de revenus publicitaires pour Google, car – c’est un élément paradoxal majeur – les blocs d’information du knowledge graph s’affichent à l’emplacement habituellement réservé aux publicités AdWords. Google prend donc un pari : il est prêt à se couper éventuellement d’une partie de ses revenus AdWords pour renforcer encore l’usage de son moteur par les internautes. « Eventuellement », car sans doute dans la majorité des cas, il n’y avait de toutes façons pas de publicité AdWords sur ces requêtes. Mais au global, Google y gagne de toutes façons, c’est le match de la fidélisation et donc des parts de marché.
Puisque Google ne semble pas vouloir s’arrêter là – à en juger par la série de nouvelles fonctions mises en place cette année pour proposer à l’internaute la meilleure expérience possible; ne nous en déplaisent d’ailleurs – On a donc bien hâte de voir ce que Google nous réserve pour l’année 2013.
Pour plus d’informations je vous invite à consulter cette page de Google :http://www.google.com/insidesearch/features/search/knowledge.html