The Transporter - The Series // Saison 1. Episodes 9 et 10. Diamants de sang / La main invisible.
The Transporter continue donc son bout de chemin sans être réellement la série qui me fait le plus d'effet. Dans un genre similaire, bien d'autres séries m'ont beaucoup plus plu. Mais ce n'est
pas grave, je trouve malgré tout qu'il y a de bonnes choses dans The Transporter si l'on cherche bien (et si l'on a envie de chercher bien évidemment). Je pense notamment au personnage de
Delphine Chanéac. Franchement, je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit une fétichiste de Frank Martin. Se caressant sur la voiture du Transporteur comme si elle n'avait pas d'autre moyen de se
faire plaisir. Franchement, tout cela me dépasse tellement que je ne dois pas voir la subtilité du jeu d'actrice de Delphine Chanéac. Car le personnage de Juliette Dubois, présenté comme ambigu
au début, fini maintenant par devenir grotesque et sérieusement dérangé. Je ne vois pas ce qu'elle apporte non plus à la série de manière générale si ce n'est des scènes complètement sorties de
leur contexte. Un peu comme l'introduction de "Diamants de sang" qui sert plus de bouche trou où l'on voit Frank essayer sa voiture dans un parking.
Cette série est un enchainement de scènes de ce genre là, et d'une folle hilarité. Je pense que c'est justement pour cela que je continue de regarder The Transporter. Mais surement aussi pour les
répliques assez funs de Frank (même si c'est très loin de coller au personnage de Frank dans les films avec Statham). Mais The Transporter c'est une série assez mauvaise dans le sens où plus on
regarde d'épisodes, plus tout ce qu'il y a de mauvais nous saute à la figure. C'est un vrai retour de flammes innatendu et surtout violent. Dans "Diamants de sang" par exemple nous suivons Frank
à Toronto. Mais bien évidemment il est attaqué par de faux convoyeurs et se retrouve inopinément enfermé dans le bâtiment. Il va alors faire la rencontre de Heather, une jeune femme agent de
sécurité du bâtiment qui le soupçonne d'être responsable de ce braquage. Car très souvent, The Transporter ne sait pas quelle direction emprunter et utilise alors des femmes fatales sans aucun
charisme pour nous agiter la nouille pour oublier que les défauts existent.
Cette histoire était bien moins intéressante que celle de l'épisode précédenrt et ce qui m'agace encore une fois c'est le fait que Tarconi ne sert strictement à rien mis à part dire une phrase
dans un épisode de 40 minutes. Il fait donc parti intégrante du bouche trou de The Transporter. Mais bon, il faut faire avec. Cette fois c'est à la belle Apollonia Vavnova (Watchmen) et à Elyse
Mason (Degrassi nouvelle génération) que The Transporter fait appel pour séduire le téléspectateur mâle. Finalement, rien de bien nouveau sous le soleil encore une fois. Il ne se passe
strictement rien ou presque et c'est tout ce que je trouve justement très décevant dans cette série.
Note : 4/10 et 3/10. En bref, toujours aussi approximatif.