Après s’être attaqué aux retraites des enseignants du privé, Voncent Peillon trouve d’autres occasions d’attaquer l’enseignement catholique. Dans une lettre demande Vincent Peillon rappelle à l’ordre l’enseignement catholique. M. Peillon a annoncé au Monde l’envoi à ses recteurs d’un courrier leur enjoignant d’observer »la plus grande vigilance » (peut-être même en récompensant la délation ?) en ce qui concerne les établissements privés scolarisant 2 millions d’enfants, quasiment un jeune sur cinq.
« Il ne me semble pas opportun d’important dans l’école le débat sur le mariage pour tous. Je considère même qu’en adressant une lettre aux chefs d’établissement, le secrétaire de l’enseignement catholique a commis une faute«
Pourtant la loi Debré de 1959, qui régit le privé sous contrat, autorise à rappeler la position de l’Eglise au sein d’un établissement scolaire privé, en respectant la liberté de conscience de chacun et sans que cela se heurte à l’application des programmes scolaires nationaux. C’est le « caractère propre » de ces établissements qui octroie cette marge de manoeuvre.
La lettre de M. de Labarre s’y réferait :
« chaque école, collège ou lycée, peut prendre les initiatives qui lui paraissent localement les plus adaptées pour permettre à chacun l’exercice d’une liberté éclairée à l’égard des choix aujourd’hui envisagés par les pouvoirs publics« .
Ce qui ne plaît pas à Vincent Peillon, laïciste extrémiste - ce que nous démontrons dans une note parue sur Kindle, et à paraitre en papier sur Vincent Peillon : Prophète d‘une religion laïque » – qui aimerait faire passer sous le joug de l’état socialiste absolument toutes les opinions des citoyens. L’enseignement libre étant sur ce point un des derniers obstacles à ce totalitarisme moral…
Voir l’article du Monde