Peut-on écrire sur Twitter ce qu’on veut sur son entreprise, même anonymement ? Apparemment non, puisqu’un employé de Quick relatant ses conditions de travail sur le site de Microblogging va se faire poursuivre par son employeur. Le Twittos @EquipierQuick est en effet dans le collimateur de la chaîne de restauration rapide. Celui-ci avait posté des messages relatant ses conditions de travail qu’ils jugeaient déplorables durant le mois de novembre, en décrivant des négligences sur l’hygiène et des pressions de la direction. Quick a décidé de réagir en l’attaquant en justice.
Pour Quick, l’utilisateur @EquipierQuick réalise des « dénonciations mensongères ». Selon la chaîne, les tentatives de contacts via le réseau ont échoué. Le twittos publiait en effet anonymement sur un restaurant mystère situé à Avignon. Selon lui, il ne souhaitait pas nuire, mais seulement avertir les clients de certaines négligences. Quick a fini par identifier le propriétaire du compte après enquête, et a décidé d’agir comme précisé dans un communiqué :
Les propos infondés tenus par le compte @EquipierQuick au site Mlactu ont mis à jour sa volonté délibérée de nuire et sa recherche d’une publicité personnelle au détriment de ses collègues et de l’enseigne, expliquant par là même son refus de dialoguer avec le Groupe.
L’annonce de soi-disant nouvelles révélations du compte @EquipierQuick s’inscrit dans cette même volonté de nuire. Le Groupe Quick entend, par voie de justice, mettre @EquipierQuick face à ses responsabilités et l’obliger à assumer les conséquences de ses agissements.
Reste maintenant à Quick à prouver que le suspect est bien l’auteur des messages. Pour Quick, @EquipierQuick a une réelle volonté de nuire à la réputation de la chaîne, alors que le twittos déclare lui seulement vouloir décrire ses conditions de travail personnelles.