Ce matin, il neige. Tout est blanc dehors. Je trouve cela magnifique!
Nous sommes en fin de matinée, le jour du
fameux Solstice 2012, le 21 décembre...
Je viens de recevoir en consultation un bébé chez qui j’ai encore reconnu tous les signes; ceux qu’il partage avec les
enfants qui se posent sur la Terre en ce moment.
Je les ai appelés Les «Enfants de la Transition».
Je vous les présente brièvement.
Voici un extrait de ma consultation de ce matin
(avec la permission de mes clients bien sûr, Mélanie et Nathaniel1).
Y reconnaissez-vous votre enfant?
Vous reconnaissez-vous?
Il y a des vies pour changer... Celle-ci en est une!
Vivre représente aujourd’hui une initiation de chaque instant.
Daniel Meurois
Chacun d’entre-nous a besoin de donner notre voix au chapitre de notre propre vie. Le petit enfant en a aussi besoin d'une
façon très précoce. Il trouve toutes sortes de moyens pour livrer des messages: des maux physiques aux comportements les plus divers (dont ne pas bien dormir la nuit) en passant par des problèmes
de développement et d’apprentissages et bien sûr les pleurs! Même si ces symptômes sont désagréables, cela permet à ceux qui en prennent soin de mieux d’alerter les parents afin de comprendre
leurs besoins mêmes ceux les plus profonds.
Brigitte:
L’un des défis auxquels fait face l’être en train de s’incarner consiste à rester conscient de sa vraie nature.
Mélanie:
Notre «vraie» nature?
Brigitte:
Nous sommes tous des êtres lumineux; une âme qui vient sur Terre expérimenter toutes sortes de situations souvent très
intenses dans un corps, se découvrir et explorer certains aspects de nous, collaborer à un plus grand objectif d’entraide avec notre famille d’âme et avec l’Univers tout entier.
À mesure que progresse la gestation, l’immersion dans la densité terrestre nous sépare peu à peu de nos souvenirs. On
oublit qui on est, d’où on vient et ce qu’on s’en vient faire ici. La mémoire n’est jamais très loin, mais à mesure que progresse la gestation, l’immersion dans la densité terrestre voile peu à
peu les souvenirs du passé. En général, l’enfant oublie qui il est, d’où il vient et ce qu’il s’en vient faire ici. Il ne reste que le présent. Pourtant, si je compare les bébés qui arrivent
présentement à ceux d’il y a dix ans, il me semble qu’ils se rappellent plus aisément. C’est l’une des caractéristiques des «Enfants de la Transition».
Mélanie:
Qui sont ces «Enfants de la Transition» comme tu dis?
Brigitte:
Ce sont ces bébés qui arrivent maintenant sur la Terre, autour de l’année 2012. Ces bébés se présentent déjà depuis
quelques années -depuis environ 30 ans et pendant encore 30 ans après 2012- pour faire l’expérience de ce tournant particulier que nous vivons ces années-ci: un temps de grande
Transition.
Nathaniel:
Qu’ont donc de si particulier ces enfants?
Brigitte:
Ils ont plusieurs caractéristiques, mais en voici déjà un court résumer. On les reconnaît par leur ténacité, leur
persévérance et surtout... leur impatience, et ce, dès le début de leur vie. Ils ne veulent pas attendre parce qu’ils savent ce qu’ils veulent, et ils ne s’apaisent pas avant de l’avoir obtenu
(d’eux-mêmes ou des autres) et cela d’une façon juste et complète en accord avec leurs besoins les plus profonds. Ils ne se contentent pas de lait, d’être portés, de co-dodo et de soins physiques
de base même apportés avec affection. Ils savent pourquoi ils se sont incarnées. Contrairement à nous, ils en ont gardé le souvenir. Le voile épais qui masque le monde d’où nous venons avant
notre conception, avant même notre toute première visite sur la Terre, ne l’est pas pour eux. Ils sont conscients de qui ils sont, surtout les premières années. Malheureusement, plusieurs, au
bout de 5 ou 6 ans, ont fini par nous copier et enterrent ces connaissances au plus profond d’eux-mêmes.
Mélanie:
Oh! Les chanceux. Que je les envie de pouvoir voir et se souvenir!
Brigitte:
En entendant ces tout-petits témoigner de cette capacité, je me suis rappelé une phrase de Daniel Meurois: «Se souvenir a
un prix que l’ego ne supporte pas longtemps. Ainsi, la Mémoire qui se hisse au-dessus des mémoires est-elle un test qu’il ne faut pas trop s’empresser de réclamer. Si nous sommes nombreux dans
notre société à vouloir nous y soumettre, il importe d’en connaître les exigences.»3 Et effectivement, pour ces petits, se souvenir n’est pas facile. Se rappeler demande lucidité,
force, courage et surtout un bon enracinement. Arriver au monde avec une grande partie de tous ses passés est très difficile à assumer pour un petit, surtout au cours de l’enfance. Pour cette
raison, ces enfants donnent souvent des signes de leur malaise pour nous inciter à les soutenir dans leur rôle et leurs objectifs, et ce, dès leur conception.
Nathaniel:
Ont-ils un rôle à jouer?
Brigitte:
Certainement, comme nous tous d’ailleurs. Personne n’est inutile! Tous nous avons un rôle à jouer. Mais, plus
particulièrement, les «Enfants de la Transition» sont là pour nous amener plus loin. Ils ont un rôle d’éveilleur et d’enseignant. Ils nous enseignent la qualité d’Être, l’importance et la manière
de rayonner, qui on est vraiment, l’état de Joie pure et ce qu’aimer signifie vraiment.
Nathaniel:
Sont-ils si différents des enfants des générations passées?
Brigitte:
De tout temps, les enfants ont amené leurs parents à faire un pas de plus, mais ces «Enfants de la Transition» sont habités
d’un sentiment d’urgence. Avec courage, ils osent donc plus que les autres prendre tous les moyens à leur disposition pour obtenir des résultats.
Ils sont souvent des «haut parleurs»: ils expriment tout haut ce que les autres, souvent à leur propre insu, pensent tout bas, consciemment ou inconsciemment. Ces êtres expriment des émotions, des pensées et des situations que les autres ne veulent pas ou ne peuvent pas voir, et ils savent s’y prendre pour que leur message passe. Cela dit, ce n’est pas toujours confortable pour nous.
Ils nous enseignent à être totalement qui nous sommes sans nous incliner devant les chantages relationnels des autres qui veulent que nous soyons différents. Pour cela on les trouve dérangeants, surtout lorsqu’ils quittent le cercle restreint de la famille en entrant à l’école ou au service de garde.
À l’école, ils dérangent aussi parce que’ils ne veulent plus suivre les anciens paradigmes; ils n’ont pas le temps pour cela. Également, on les trouve précoces selon les anciens critères d’éducation. Ils sont arrivés avec un bagage qu’ils n’ont pas besoin de réapprendre, seulement à revisiter pour rafraichir leur mémoire. Ils n’ont pas de temps à perdre à rebâcher du vieux ni à se charger inutilement; ils n’ont pas envie de stagner.
Ils viennent plus qu’assouplir les vieilles structures qui ne conviennent plus à la Nouvelle Terre, ils les renouvellent
entièrement! Ils viennent nous aider, il ne faut pas l’oublier lorsque l’on se sent bousculés. C’est notre résistance au changement qui en est dérangée. Contrairement aux enfants Tefflon ou
Indigo qui, eux aussi, avaient le rôle de modifier les valeurs de base, mais qui le faisaient en s’attaquant aux structures avec une énergie de bulldozer, les «Enfants de la Transition» ne le
font pas avec violence. Ils sont persévérants, fermes, inébranlables et tenaces, mais pas agressifs. Si nous les percevont agressifs, c’est notre mental qui les juge et se trompe; eux ne le sont
pas du tout. Ils sont juste bien enlignés, et ne laisseront personne ni quoi que ce soit les empêcher d’atteindre leurs objectifs.
Mélanie:
Nous enseignent-ils autre chose?
Brigitte:
Oui, ils nous enseignent entre autres qu’il existe de saines colères. Ils acceptent moins de subir et de se conformer. Ils
se respectent plus et demandent aussi qu’on les respecte. On le constate dès leur plus jeune âge.
Nathaniel:
Pouvons-nous les aider?
Brigitte:
Oui, tu as raison, ils ont besoin de notre aide. Ils viennent changer les conditions actuelles de la Terre, mais pour cela,
dans un premier temps, ils ont besoin de notre aide pour eux-mêmes. Plusieurs sont arrivés sur Terre les bras chargés d’amour, de volonté, d’enthousiasme pour aider, mais aussi le dos ployé sous
des bagages dans lesquels ils doivent d’abord faire un tri. Au seuil de cette nouvelle vie qui est la leur, ils ont besoin qu’on les aide à revisiter leurs valises et à les alléger.
Avant de pouvoir aider les autres, ils doivent faire face à une première étape qui consiste à se guérir, à retrouver leur vitesse normale de croisière, retrouver leur propre chemin, se faire confiance, assumer leurs objectifs d’incarnation, accepter d’être qui ils sont totalement sans s’effacer devant nos demandes et nos menaces. Oui! Nos chantages d’adultes et de parents qui croyons parfois bien faire.
Avec le sentiment d’urgence qui les habite, il n’est absolument pas question pour eux de passer 50, 60 ou 80 ans à alléger toutes les lourdeurs de leur passé avant de se mettre à être vraiment qui ils sont, à vivre, à être heureux, à rayonner. Fini le temps où il fallait passer la deuxième moitié de notre vie à en réparer la première. Les êtres qui atterrissent actuellement sur la Terre sont pressés à la fois d’apporter leur contribution et de fermer une boucle pour eux-mêmes. Et pour cela ils ont besoin de notre soutien. Plusieurs d’entre eux se sentent assis entre deux chaises: ils sont déjà prêts à vivre la Nouvelle Terre, mais ils sont freinés par ceux qui les entourent qui, eux, n’ont pas tout à fait encore complété les apprentissages nécessaires. Ensuite ils pourront nous aider, aider la Terre et tous les Êtres vivants... de l’Univers. Car nous sommes tous reliés.
Pour les parents de ces «Enfant de la Transition», il est donc très important de pouvoir les accompagner consciemment dès
le début de leur vie, dès leur conception et si possible avant, pour les soutenir dans leur travail. Mieux leurs besoins profonds seront comblés et plus rapidement ils pourront manifester et
concrétiser ce qu’ils sont venus faire en s’incarnant durant cette période de transition. Autrement dit, mieux on les aide, plus ils nous aident.
Mélanie:
Tu crois que notre bébé est un «Enfant de la Transition»?
Brigitte:
Je crois donc que tous les bébés qui naissent en ce moment partagent certaines caractéristiques entre eux liées à cette
Transition. Anne Givaudan, dans une entrevue donnée sur «TV Sois», diffusée sur internet le 10 décembre 2012, dit que tous les enfants qui arrivent sur Terre en ce moment «ont un ADN qui leur
permet de faire face à cette transition entre deux époques, entre deux mondes.»4 Avec ce bagage génétique renouvelé, il leur est donc plus facile d’accueillir ce qui se passe en ce
moment sur la planète. Cette vague d’enfants se pose et se poseront sur la Terre sur une période d’environ 60 ans autour de 2012. Je ne vous ai décrit que quelques caractéristiques, celles qui
ressortent d’une façon plus visibles chez un être en début de vie.
Les bébés qui arrivent présentement se rappellent plus aisément que ceux de ma génération. Je constate que les choses
évoluent très rapidement ces dernières années. Moi-même, je n’en reviens pas des changements que je constate chez les enfants d’une année à une autre. En fait, ces changements sont si grands et
si rapides que j’ai hésité longtemps avant de me mettre à écrire des livres tant je croyais que tout ce que j’écris deviendrait caduque très rapidement. J’espère que cet article vous aura été
utile pour mieux accompagner votre enfant... ou vous comprendre vous-même.
Brigitte Denis donne la Parole au bébé, tant avant qu’après sa
naissance.
Elle oeuvre au Québec (Estrie et Montréal) et en Europe une fois/an.
Pour prendre RV, cliquer ici.
Son livre :La Parole au bébé
Notes :
1. Ils ont voulu quand même changer leurs prénoms.
3. Les chroniques de Daniel Meurois
4. Vidéo La grande transition