La flamme olympique, qui arrive ce week-end à Paris, vacille et son relais n'est plus, dans ce contexte, qu'une grossière pantomime. Les athlètes français, malgré leur geste audacieux de porter une badge "Pour un monde meilleur", en sont les victimes collatérales. Ce slogan, beau comme une annonce publicitaire, marque leur impuissance et leur peu de sens politique. Depuis des siècles et sous toutes les latitudes, les pires dictatures carburent en effet à coups de "lendemains qui chantent", "demain on rase gratis" et autres "mondes meilleurs", où le consensus sert de paravent à l'horreur…
La flamme olympique, qui arrive ce week-end à Paris, vacille et son relais n'est plus, dans ce contexte, qu'une grossière pantomime. Les athlètes français, malgré leur geste audacieux de porter une badge "Pour un monde meilleur", en sont les victimes collatérales. Ce slogan, beau comme une annonce publicitaire, marque leur impuissance et leur peu de sens politique. Depuis des siècles et sous toutes les latitudes, les pires dictatures carburent en effet à coups de "lendemains qui chantent", "demain on rase gratis" et autres "mondes meilleurs", où le consensus sert de paravent à l'horreur…