On connait mieux la seconde guerre mondiale que la première. Je ne sais pas si parce que c’est la dernière et donc la plus récente, en tout cas, côté littéraire et cinématographique, sur le fond d’une Shoah qui inspire de part son atrocité beaucoup de personnes, on connait finalement moins la première et ses poilus.
Thierry Bourcy semble déroger à cette règle, et montre sa passion pour la première guerre mondiale, à travers cinq romans traitant cette période, à travers l’inspecteur de police Célestin Louise, dont je viens de lire la cinquième volet – Le gendarme scalpé.
Nous suivons donc les aventures du soldat Célestin Louise flanqué de son adjoint et apprenti enquêteur Germain Béraud, ancien petit voyou, et ces deux poilus tentent de découvrir qui a tué un gendarme français, à un moment où la guerre traine, la fin semble poindre et l’arrivée de l’armée US semble requinquer les esprits.
Une enquête plus divertissante que passionnante, avec un certain humour, drolatique et plaisant plutôt qu’hilarant. L’ADN et compagnie, ils ne connaissaient pas, ce qui donne une
ambiance bucolique, mais pas ringarde.Un auteur au style fluide et charmant, sans trop de lyrisme, à mi chemin entre le roman noir et le roman conventionnel, plus proche du second que du premier.
Je relirais avec plaisir cet auteur à qui je donne sans prétention un bon 3/5.
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