M’apercevant quemélangeant dessujets racontés en septembre avec les actuels développements sur l’intricationet la non localité, Je suis conduit à prolonger peut-être outre mesure ce dialogue fictif … Veuillez pardonner ce désordre ; tout ce qui doit être dit sur les publications récentesle sera :je vous l’assure !
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-Je ne suis pas sûr d’avoir pu faire complètement la différence entre la théorie de la communication « ordinaire » selonSHANNON et la théorie de la communication quantiqueselonYAO /TSIRELSON et autres ? Peux-tu être un peu plus explicite PAPY ?
-Je m’étonne de ta remarque,PIERRE, puisque je t’ai laissé denombreuses photos , tous au long de mes articles . Car ce qui est beaucoup plus intéressant quel’algébrisation de la Communication « ordinaire » et l’intervention du bruit, de l’entropie etc. , c’est surtout le faitque la première soit banalement localetandis que la seconde, en se servant de particules intriquées , nous amène à essayer de comprendre pourquoi la Nature restreint certaines excentricités non locales de la physique quantique……il ne suffit pas de dire philosophiquement ouintuitivement d’avancer que si la non localitéétait totale et parfaite, l' Univers deviendrait aussi rigide et figé que laJUSTICE , il faut encore par des tests prouver pourquoicette non localité reste partielle !……
-Alors comment s’y prend-on ?
- Je vais à nouveau te décrire trois des voies décrites dans la littérature imprimée officielle. Bien entendu il est présenté d’autres explications par des voiesin « the wild side » ( voir les commentaires de certains de mes lecteurs )….
.La première ,intitulée « Information Causality as a Physical Principle et utilisant les propriétés des échanges BOB/ALICE est dûe à l’équipe M. Pawlowski, T. Paterek, D. Kaszlikowski, V. Scarani, A. Winter, M. Zukowski…..Il suffit de supposer que, lors de l'envoi du message d'Alice à Bob, la transmission de m bits classiques ne peut pas entraîner un gain d'information supérieur à m bits, quelles que soient les ressources mises en œuvre par le mécanisme de la boîte noire de Popescu-Rorhlich …..Cette causalité informationnelle va plus loin, en élevant au statutde principe physique qu'il existe une limite au gain informationnel pour toutes les valeurs de m.Il est démontré que , puisque selon le principe d'incertitude de Heisenberg, l'observateur ne peut pas avoir d'information complète sur les valeurs de deux variables complémentaires cela se traduira par l'existence d'une borne inférieure sur l'entropie, laquelle deviendrala grandeur qui quantifie l’information disponible à l'observateur.
La seconde , que j’ai évoquée hier est due à Wim van Dam ,Gilles Brassard et collègues qui eux ont élevé la complexité communicationnelle au rang d’axiome logique : l’échange d’un seul bit entre ALICE/BOB ne peut suffire à définir le sens d’un message , a moins d’une communication locale préalable ou d’une boite P.R à valeur 4 …et le prix deviendrait nul ….ils en ont dérivé, à travers une suite de raisonnements par l'absurde, que la non-localité admissible ne peut pas être proche de la valeur maximale… La partie théorique ( complexe) utilise la statistique de SHANNON puis celle deKOLMOGOROV ; vous la trouverez sur la thèse de Marc Kaplan (Orsay 2009)
« Méthodes Combinatoires et Algébriques en Complexité de la Communication »
La troisième est due à Jonathan Oppenheim et , Stephanie Wehner : ils ont montréque les liens entre le principe d’incertitude de Heisenberg et la non localité sont inextricables en physique quantique :la non localiténe peut pas dépasserce que permet le principe d’incertitude,re-exprimé dans sa forme entropique Pour cela, ils ont imaginé une stratégie de choix des inputs pour Alice et une autre stratégie pour Bob, dont le but serait d'optimiser la quantité de non-localité entre les deux. Ensuite en calculant lesentropies de l'information disponible pour chaque protagoniste et avec quelques conditions supplémentaires,on réussit à éliminer de manière rigoureuse toutes les possibilités de non-localité plus forte que la borne de Tsirelson. Donc sur ma photolaissez tomber tout ce qui se situe au-dessus de 2 √2 (Tsirelson ) , c est a dire la partie bleue qui correspons a des boites noires de POPESCU qui ne peuvent pas exister physiquement ........ou alors envoyez un message outre-tombe pour protester auprès deWERNER HEISENBERG !
A SUIVRE