Voilà donc l’année 2013 qui pointe son nez, une année de tous les espoirs pour beaucoup, toutes tendances confondues. Et quels espoirs ! Pour le pouvoir en place ce doit être une année charnière, gage de la concrétisation des efforts entrepris depuis quatre ans, du moins pour ceux qui s’y sont attelés sérieusement. Pourtant on se retrouve encore à douter des moyens mis à disposition pour la résolution de la crise politique qui englue inexorablement le pays. Mais qu’à cela ne tienne, la population malagasy, et en particulier celle des grandes agglomérations ne se sont point privé d’accueillir la nouvelle année dans l’allégresse et la bonne humeur. La population urbaine a de particulier sa relative insouciance quant au devenir, à son devenir demain et les autres jours à partir du moment où on leur donne l’occasion de flemmarder et de festoyer à volonté. Et pour cause ! En un mois, le mois de décembre, les journées chômées et payées ont été légion, autant ne pas s’amuser à compter les jours réellement travaillés, cela filerait le bourdon !
En tout cas, l’année 2013 s’annonce sous de bons auspices pour certains, à l’instar de ce « weekend fleuve » dont ont bénéficié majoritairement les travailleurs du secteur tertiaire. Une aubaine diront les chanceux qui ont pu faire un long break de quatre jours, du samedi au mardi, ne laissant plus que trois jours « ouvrables » à exploiter durant la première semaine de l’année 2013. Mais au fond, qui s’en soucie ? Ceux qui ont été pris à contre-pied par le « pont » flash du 31 n’auraient eut que leurs yeux pour pleurer, façon de parler bien sûr, il y a de quoi prendre leçon pour l’avenir et prévoir …l’imprévisible pour les années à venir, l’adage « gérer c’est prévoir » ne s’est jamais aussi bien appliqué que lors de ce long weekend. Pour la Grande île donc dans les années à venir, toutes les journées susceptibles de … supporter un pont le seront immanquablement, que ce soit programmé depuis longtemps ou à la dernière minute, toutes occasions étant bonnes pour faire la bamboula, c’est dans l’air du temps !
L’année 2013 sera une année faste en tout cas pour les artistes et les sportifs avec les nouvelles infrastructures dont ont bénéficié ces derniers et ce malgré le fait que bon nombre d’artistes se soient plaint que l’année 2012 ait été une année de vache maigre. Pour ceux d’Antananarivo, il s’est avéré que les concerts organisés au cours de l’année 2012 n’ont pas vraiment été rentables. Pour cette année charnière pour la transition en tout cas, ils auront surement fort à faire pour se démarquer des cabarets à faible cachet, propagande oblige ! Encore une fois, ce sera une année faste pour les évènements festifs qui ne manqueront pas d’être les corollaires des évènements politiques qui s’organiseront immanquablement avec les périodes électorales. Que dire de plus alors pour cette nouvelle année ? artistes à vos micros ?