pense à du pain,
pense à un pain vrai.
Qui au fond d’une chambre de torture
aspire à la tendresse,
désire une tendresse vraie.
Et qui enfoncé dans un oreiller
ne se sent pas seul
n’est pas seul vraiment.
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János Pilinszky (1921-1981) – Traduit du hongrois par Lorand Gaspar et Sarah Clair