Certes, je n’écoute aucun artiste électro ibérique, donc, quand le Catalan John Talabot a sorti son album, et ce, malgré les critiques internationales très élogieuses pour la majorité, j’ai vite tourné la page.
Pas à mon regret, d’autant plus que, il y a deux semaines, hop, j’ai voulu vérifier tout cet engouement encore plus vivace en cette fin d’année, bien sûr en Espagne, mais surtout partout ailleurs dans le monde ultra anglophone qui habituellement délaisse les artistes européens n’étant pas britanniques (et irlandais !), voire scandinaves ou à l’occasion allemands ou français. Pour le reste, nada. Ou casi nada dirons-nous enfin pour l’année 2012.
Ce n’est assurément pas un album qui me transportera comme il le fera ou l’a déjà fait pour pas mal de monde en cette année qui vient de s’écouler. Néanmoins, j’avoue que John Talabot m’intrigue énormément car il développe un style finalement très personnel alors que beaucoup d’éléments ne le sont pas vraiment. En somme, son album est une réussite car il a su réutiliser et s’approprier nombres d’influences tout à fait notoires.
fIN est un véritable album dans le sens où il demande pas mal d’écoutes pour en percer les qualités. Autrement, c’est aussi et surtout une jolie machine à « tubes », et on n’a à ce titre pas fini d’entendre parler de lui pour cette œuvre en 2013. Et, forcément, il sera extrêmement attendu pour le successeur de fIN, qui est déjà sorti en édition spéciale double, et a également eu une version remixée.
(in heepro.wordpress.com, le 03/01/2013)