Encore ce feuilleton sans fin entre la justice et Alain Ramaroson. Décidemment, ça devient de plus en plus rocambolesque ce bras de fer entre le CST Alain Ramaroson et ceux qu’il a accusé d’être impliqué dans la mort de sa nièce, feue Nadine Ramaroson. Des représentants des forces de l’ordre munies de mandat d’amener sont en effet venus au domicile d’Alain Ramaroson mais ce dernier a refusé d’en sortir. Il a également reçu le soutien de ses collègues parlementaires, venus à son domicile à Andoharanofotsy pour lui témoigner leur solidarité lors de cette interpellation. Comble de l’ironie pour cette personnalité, qui est vice-président du Conseil Supérieur de la Transition et non moins Président de la commission Défense et Sécurité de ce même CST, ce sont des éléments des forces de l’ordre dont il pense avoir l’ascendant qui viennent le « narguer » à son domicile car non content du choux blanc qu’ils ont essuyé, ces hommes en treillis ont importuné tous ceux qui sont ressorti du domicile d’Alain Ramaroson en scrutant un à un l’intérieur des véhicules sortants. On se demande bien jusqu’où pourrait aller ce bras de fer qui n’enchante que les badauds avide de sensations. L’on se souvient du dernier coup d’estoc à l’encontre du Président de la commission Défense et Sécurité du CST en octobre dernier quand les militaires, des éléments du Corps des Personnels et des Services Administratifs et Techniques (CAPSAT), ayant assuré sa sécurité ont été « embarqués » à bord d’un véhicule pour être reconduit à leur caserne à Fiadanana.
Décidemment, la Grande muette, et particulièrement la Gendarmerie, a été mise en avant dans l’actualité ces jours derniers. Ne serait-ce que la sortie de la 69ème promotion des élèves gendarmes à Ambositra où le public a su que 11 éléments se sont fait virer avant de finir le cursus tandis que 476 se sont vu être recalés ! Soit 713 élèves reçus à devenir gendarmes stagiaires, sur les 1200 jeunes de l’effectif initial, un peu moins des 2/3 donc ! Quand on pense que les sortants de cette école doivent être des auxiliaires de la « loi », ayant force de police judiciaire, ça prête à réfléchir tout de même !
Et tout ce ramdam sur un fond d’absence du Président de la Transition, en déplacement à l’étranger, à Paris plus précisément « dans le cadre des consultations auprès des partenaires concernés par le processus de sortie de crise à Madagascar, » selon le communiqué officiel de la présidence de la transition. On apprend également qu’il va aussi rencontrer le secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, avec comme thème surement les élections à venir.