A New-Delhi (Inde) l'attaque d'une jeune femme de 23 ans a attiré l'attention du public. Elle a été violée durant plus d'une heure par une bande d'hommes qui ont aussi inséré une barre de fer dans son corps. Elle a ensuite été jetée telle un sac poubelle en dehors du bus où elle se trouvait. Elle est décédée des suites de lésions cérébrales et d'infections abdominales.
Elle est morte paisiblement auprès de sa famille et avec l'Ambassade indienne à ses côtés, Docteur Kevin Loh, chef de l'hôpital Mount Elizabeth à Singapour (Asie du sud est - Malaisie).
Après dix jours dans un hôpital de New Delhi, la victime a été emmenée dans l'hôpital général de Mount Elizabeth à Singapour, hôpital spécialisé dans les transplantations d'organes. Le docteur Loh dira que la jeune femme avait été emmenée dans un état catastrophique depuis jeudi. Vendredi ses blessures ont pris le dessus et ses signes vitaux ne répondaient plus.
Les étudiants Sikh protestent à Srinagar (Inde) en date du 27 décembre suite à la nouvelle de l'annonce du viol en bande de la jeune femme. Dans toute l'Inde cela a soulevé des manifestations et jusqu'à 100 personnes ont été blessées et on déplore la mort d'un officier de police.
La jeune fille étudiante en médecine accompagnée d'un ami homme dont l'identité n'est pas connue voyageait en bus le 16 décembre au soir après avoir été visionner un film. Ils ont été attaqués par six hommes qui l'ont ensuite violée. Ils ont frappé le couple avec une barre de fer et ont violentée la femme avec cette dernière en l'insérant dans son corps. Les deux ont ensuite été jetés du bus, atteste la police indienne.
La police aurait arreté six personnes ayant un lien avec l'attaque. Raghanvan, un ambassadeur indien à Singapour a dit :
Les blessures dont elle souffrait étaient trop importantes et comportaient aussi beaucoup de preuves. Des arrangements vont être pris pour rapatrier son corps en Inde.
(son corps a finalement été rapatrié et incinéré à New Delhi en date du 30 décembre, ndlr).
Les étudiants indiens de Jammu (Inde) protestent et défilent pour dénoncer le viol et l'attaque de la jeune femme à New Delhi. Les femmes qui défilent ont été dépeintes par Abhijit Mukherjee (le fils de l'actuel Président indien) comme des faiseuses de trouble.
Suite à l'attaque, les protestants ont demandé plus de sécurité pour la femme indienne en particulier dans la capitale de New Delhi et la peine de mort pour les violeurs qui peuvent pour l'instant écoper d'un emprisonnement à vie.
Suite à ces émeutes on apprenait par le journal indien Press Trust of India (PTI) que la jeune fille aurait en réalité été violée en date du 13 novembre et rapportait son histoire à la police quelques jours après. La police indienne l'a harassée de questions, accusée d'avoir provoqué les hommes qui l'ont attaquée. Ils n'ont rien fait pour la jeune femme. Ce n'est que le mois suivant que toute l'affaire se serait faîte connaître.
Le problème de viol est récurrent en Inde. Les victimes sont souvent convaincues par la police et leurs proches de ne pas rapporter ces faits et de garder le silence. Des CENTAINES de femmes indiennes sont victimes de ces assauts TOUS LES JOURS. Cette attaque était le viol de trop et a peut-ête permis d'éveiller les consciences et de délier les langues : un viol enregistré toutes les 18 heures par la police de New Delhi, sans compter toutes les victimes qui ne se manifestent pas.