Encyclopédie Universelle de tous les sports. numéro 12

Gymnastique n. f.

Etymologie: Ce mot est compose du grec gyne signifiant et du verbe astiquer. La reunion de ces deux mots va de soi, c'est pourquoi la gymnastique est essentiellement pratiquee par de toutes jeunes filles que l'on destine au noble metier de femme d'interieur.

Origine: Apres la revolte des femmes en Grece, que met en scene Aristophane dans une piece celebre, les hommes deciderent de modifier leur education en imposant tres tot des exercices aussi fastidieux que vains, dans le seul but de les dresser: courir en long et en large sur un tapis ou sur une poutre, sauter par dessus la selle du cheval, se suspendre a des barres. Quelques individus de sexe masculin s'adonnent egalement a ces exercices, mais ils sont adaptes a leur belle musculature harmonieuse. Une variante ludique, la GRS (voir ce mot), a ete creee pour que la jeune fille exalte egalement sa grace et sa feminite.

La gymnastique n'est pas un sport, c'est une discipline. Elle enseigne a sourire et a se demener dans tous les sens avec elegance: le menton haut, les couettes en ordre, la demarche ferme. On enferme les jeunes filles des jours durant dans une sorte de hangar, sous les ordres de matons appeles . Il s'agit essentiellement de faire des sauts perilleux sur des agres, qui, comme leur nom l'indique, servent a l'agrement du gymnaste. Le est destine a faire prendre conscience de la necessite d'inspecter en detail le tapissaut de cheval entraine a tomber d'un cheval avec elegance (voir Equitation) on se demande en revanche ce que vont faire ces filles sur des et des barres suspendues. Il s'agit essentiellement de tournoyer en l'air et d'atterrir par miracle sur ses pieds. Un jury de vieux barbons et de matrones reveches distribuent alors parcimonieusement des notes.

Il est beau de pouvoir combiner ainsi l'agrement et l'utilite.