J'ai reçu, courant décembre, un courriel de la mairie m'invitant à la cérémonie des voeux du maire à la population qui se tiendra le 12 janvier à 20 h 00 à la mairie de Lomme. Quoi de plus normal d'ailleurs qu'un maire, en début d'année, invite ses administrés pour leur présenter ses voeux. Ca se fait bien comme ça aussi à Thérouanne, dans le Pas-de-Calais, petit village de mille habitants d'où je suis venu avant d'arriver à Lille.
Mais en lisant le message, j'ai eu une surprise. En effet, il semblerait que cette cérémonie soit réservée aux associations de la commune, qui sont appelées les "forces vives" de la ville. On peut partager cette opinion. Après tout, je suis moi aussi membre actif de plusieurs associations et je sais très bien ce que nous pouvons apporter à nos compatriotes sur les plans culturels, humanitaires ou sportifs.
Mais ma question est la suivante : sommes-nous les seules "forces vives" de la commune ?
Le médecin qui nous soigne toute l'année ne fait-il pas partie des forces vives ?
Le boulanger qui travaille la nuit pour nous donner notre pain quotidien ne fait-il pas partie des forces vives ?
Le chauffeur de bus qui nous transporte dans toute la ville ne fait-il pas aussi partie des forces vives ?
De manière plus générale, les Lommoises et les Lommois qui se lèvent le matin pour aller travailler et payer des impôts qui financent notamment les politiques de solidarité ne font-ils pas aussi partie des forces vives de la commune ?
En ce début d'année, je présente donc mes meilleurs voeux de bonheur, de santé et de réussites à vous tous, chers amis lecteurs, mais également à toutes les "forces vives" ignorées par la mairie de Lomme.
Bonne année 2013