L’évolution des pratiques a mis au placard l’organisation hiérarchique qui prédominait pour laisser la place au « mode projet ».
Nicolas Beretti nous explique pourquoi et comment cette transformation à engendré un besoin de réunions qui a lui-même imposé le diaporama abscons jusqu’à son stade actuel de dysfonctionnement caricatural.
Un choix par défaut, un de plus ?
Dans les entreprises, on aime organiser des réunions. On se réunit pour un oui ou pour un non, pour un briefing du lundi ou pour une réunion brainstorming, pour le comité bidule ou pour le study case X ou Y. Bref, on se réunit, surtout parce que ça donne l’air très occupé, et avoir l’air très occupé est un marqueur essentiel de crédibilité professionnelle.
Pour rationaliser au mieux ces réunions, les entreprises ont cherché à adopter un outil de structuration des réunions. Dans cette noble mission, un logiciel s’est imposé dans l’imaginaire collectif comme le meilleur outil pour aller droit au but, à l’essentiel, sans perdre de temps en paroles inutiles : PowerPoint. Avec la force supposée de ses bullet points, la séquence rythmique de ses slides et ses inévitables « lois » prétendument efficaces (comme la règle ô combien stupide de « 1 slide – 1 minute »), PowerPoint a charmé les apôtres du productivisme. En 20 slides – 20 minutes, on allait pouvoir traiter n’importe quel sujet. Grossière erreur, au moins pour 2 raisons essentielles :
- PowerPoint nuit gravement à l’intelligence collective.
- Le phénomène de paresse sociale joue à plein lors d’une réunion.
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Dans son livre » Stop au PowerPoint ! Réapprenez à penser et à présenter ! « , Nicolas Beretti ne se contente pas de constater les dégâts mais décrit comment abandonner ce cul-de-sac communicationnel qu’est la présentation en diaporama.
Réapprenez à penser et à présenter !
Nicolas Beretti
2012 – 200 pages