Une exposition à ne pas manquer: Misia, Reine de Paris

Publié le 02 janvier 2013 par Podcastjournal @Podcast_Journal
PLAN DU SITE Abonnez-vous à nos flux par rubriques! On y découvre ou redécouvre Misia, née Godebska ; on la connaît mieux sous le nom de Natanson, son premier mari, fondateur de la Revue blanche ; ou d'Edwards, le second, magnat de la presse ; et surtout de Sert, le troisième, célèbre peintre catalan qui décora entre autres le palais de la Société des Nations à Genève ou l'hôtel Waldorf-Astoria à New York et à qui le musée parisien du Petit Palais consacrait jusqu'au 5 août dernier, une vaste rétrospective.
Des portraits, des partitions, des manuscrits et des affiches, rappellent l'éblouissante personnalité de Misia à laquelle ne resta indifférent aucun artiste de son époque, elle devint la muse de nombreux peintres et de personnalités variées du monde des arts et des lettres.
Marie Sophie Olga Zénaïde Godebska née à Saint-Pétersbourg le 30 mars 1872 fut pianiste, élève de Gabriel Fauré, et en particulier la dédicataire de la Valse de Maurice Ravel composée en 1919-1920. "Misia et le cercle de la Revue blanche" constitue la première partie de l'exposition. Les trois frères Natanson, Alexandre, Thadée et Louis-Alfred avaient fondé cette revue à laquelle collaborèrent notamment André Gide, Claude Debussy, Henri de Toulouse-Lautrec, Marcel Proust, Paul Claudel et Stéphane Mallarmé. Les artistes qui fréquentaient ce cercle représentèrent Misia, notamment Félix Vallotton, Pierre Bonnard ou Edouard Vuillard.
La seconde partie, "Misia, Belle Epoque : la scène et Coco Chanel" rappelle le rôle qu'elle a joué dans l'univers des arts et des lettres. Ainsi que sa rencontre en 1919 avec Coco Chanel. Peu après la mort de Boy Capel, le grand amour de sa vie, cette dernière fait la connaissance du couple Misia et José María Sert. Des correspondances, des photographies et des peintures de Marie Laurencin ilustrent cette période. Misia soutint les Ballets russes et Serge de Diaghilev, elle était d'ailleurs présente à Venise lors des derniers instants de celui-ci le 19 août 1929. Puis son aura décline, Misia divorce de Sert 1927, elle passe ses dernières années dans la solitude et meurt à Paris le 15 octobre 1950. Elle est enterrée au cimetière de Samoreau dans le département de la Seine-et-Marne. Un catalogue publié à l'occasion de l'exposition et réalisé sous la direction d'Isabelle Cahn, conservateur au musée d'Orsay, est disponible.

"Misia, Reine de Paris" jusqu'au 6 janvier 2013

Musée Bonnard
16, boulevard Carnot
06110 Le Cannet
Tél : 06 93 94 06 06
www.museebonnard.fr
Le musée est fermé le lundi
Ouverture de 10 à 18 h de la mi-octobre à la mi-avril
Nocturne le jeudi jusqu'à 20 h
Fermé le 1er janvier

Signalons à l'intention de ceux qui veulent en savoir davantage sur Misia Sert, la biographie que lui consacrèrent en 1980 les deux pianistes Arthur Gold et Robert Fizdale "Misia - the life of Misia Sert" et qui est disponible en français chez Gallimard dans la collection Folio "Misia - la vie de Misia Sert".

A noter la prochaine exposition organisée au Musée Bonnard L'Œil d'un collectionneur, dont le premier volet s'intitulera "Redon et Denis : Rêve, amour, sacré" et qui se tiendra du 26 janvier au 28 avril 2013.
Puis, "Le Nu, de Gauguin à Bonnard Ève, icône de la modernité" du 6 juillet au 6 novembre 2013.

Selon une étude publiée dans le magazine VSD, Jean-François Copé est perçu comme la personnalit...  (74.39 Ko) La Grèce bafoue gravement les droits des demandeurs d’asile et des migrants, alerte Amnest...  (357.68 Ko)