Une année vient de s’achever. Une nouvelle année démarre. C’est le cycle de la vie qui poursuit son oeuvre. Et il était donc normal d’offrir en ce jour de renouveau le numéro de mon top 10 des plus grands classiques d’animation Disney récents. Ce numéro 1 ne va pas être une grande surprise, vous l’avez déjà deviné avec l’indice subtil laissé en début d’article ou par déduction . Ce numéro 1 est donc la ferme se rebelle. Non, je déconne ! Sévère même. Je vous laisse donc découvrir mon numéro 1, pourquoi il est numéro 1. C’est juste une pure honte si vous ne l’avez pas encore vu ou si vous n’avez pas l’intention de le voir !
#1 : Le roi Lion
(1994, 32ème classique ; Réal: Roger Allers et Rob Minkoff)
Ce film est tout simplement parfait, de bout en bout, sur tous les plans. Il n’a simplement aucun défaut. Walt Disney Pictures a livré là son oeuvre la plus complète, la plus aboutie et la plus universelle, et ceci dans des conditions loin d’être optimales comme l’expliquent les bonus du film (dernier mois de production dans des locaux improvisés suite à un tremblement de terre en Californie).
J’ai beau cherché et me creuser la tête, je ne vois pas le moindre défaut à ce film qu ise tient parfaitement de bout en bout, qui développe à merveille son personnage central et sa psychologie. Ce film est l’aboutissement du processus enclenché avec la petite sirène et soigne parfaitement la thématique récurrente sur ces films: l’acceptation de soi et trouver sa place dans le monde, dans la vie. Le roi Lion en fait même le point central de son histoire et gère cela à merveille. Le rythme et les développements de l’histoire sont parfaits. Tout arrive quand il faut, sachant nous surprendre habilement quand il le faut. Un régal de storytelling.
Et si Simba est parfaitement développé, il va de même pour les autres personnages. Même si aucune n’a un développement aussi poussé que Simba, et qu’ils restent finalement tous dans l’archétype pour lequel ils sont là, les scénaristes ont l’intelligence de ne pas insister lourdement sur la fonction que ces personnages ont. Par exemple, Timon et Pumba. Jamais on a l’impression d’une pancarte géante « hého, on est les éléments comiques, les sidekicks délirants obligatoires parce qu’on fera vendre de la peluche ». Idem pour Scar. Il est le grand méchant et son design le confirme. Mais lui non plus ne donne pas l’impression de se ballader avec sa pancarte fluo et clignotante « je suis un méchant très méchant ». Et d’ailleurs, grâce à cela, tout comme Jafar, il en impose sévère en méchancetés et fourberies. C’est vraiment un des tous meilleurs méchants Disney avec Jafar.
Et que dire de Mufasa le père de Simba ? Pour une fois, le père est développé et magnifiquement développé. C’est un roi juste, sévère et aimant à la fois. Un superbe modèle de dirigeant et de père. C’est véritablement un personnage majestueux. Et c’est grâce à ce développement que l’on assiste à l’une des scènes les plus puissantes émotionnellement parlant de tous les Disney, la scène dans le canyon. Parce qu’on s’est attaché à ce père et ce roi parfait, sa disparition est une véritable déchirure. Rien que de taper ces quelques lignes sur cette scène me fait revenir les larmes aux yeux.
Et techniquement, le film impressionne aussi. Visuellement, l’image est très riche en détails que ça soit dans les moments paradisiaques (la terre de lions sous Mufasa, la jungle de Timon et Pumba) ou les lieux infernaux (la terre des lions sous Scar, le cimetierre des éléphants). Le chara design est également très réussi. Mufasa en impose en dirigeant juste et fort. Simba est trop choupinou en bébé (on voulait tous la peluche) mais s’impose comme une belle réussite également en glandeur baba cool puis en nouveau roi lion. Sur le plan final, plus rien ne le distingue de son majestueux père.
Et le tout est soutenu par une animation sans faille à défaut d’être osée et virevoletante.
Enfin bon, parce que je sais qu’il faut bien chipoter un peu, on peut peut-être trouver un petit défaut mais il est indépendant du film: la version française de Can you feel tonight (l’amour brille sous les étoiles) est vraiment loin d’arriver à la hauteur de sa version originale, contrairement aux autres chansons du film.
Peu importe dans quel sens on prend ce film, tout est parfait à tous les niveaux: messages véhiculés, articulation du scénario, rythme, musiques, animation, développement des personnages. Il est juste impossible de trouver un quelconque défaut à ce film qui est le classique d’animation de Disney le plus complet et le plus abouti de tous les temps. Disney n’a jamais fait mieux et ne pourra jamais faire mieux.
Et pour finir, le récapitulatif de mon top 10 des grands classiques Disney récents (depuis la petite sirène):
10: Atlantide, l’empire perdu
09: La planète au trésor
08: Mulan
07: La petite sirène
06: La belle et la bête
05: Aladdin
04: Raiponce
03: Pocahontas
02: Tarzan
01: Le roi Lion