Le Monde titre sur le départ en campagne de Mme Royal pour le prochain Congrès du PS.
Au delà de l’écume “participative” du processus qu’elle compte mettre en oeuvre, une phrase de l’article résume bien la totalité du problème de ce prochain congrès: “Pour y parvenir, la présidente de la région Poitou-Charentes devra s’assurer du soutien du plus grand nombre de fédérations, en particulier des plus puissantes comme celles du Nord, des Bouches-du-Rhône et de l’Hérault”.
C’est dire que la “rénovation” du PS est, c’est de notoriété publique, dans les mains des caciques les plus clientélistes (et je ne parle pas du reste), des fédérations les plus moisies (le terme est très faible), des structures les moins démocratiques (là où les résultats sont connus avant que les sections ne votent) du Parti Socialiste.
Je souhaite un joyeux congrès à mes ex-camarades.
Sur un tout autre sujet, la version sarkozienne de “Demain on rasera gratis”: “La moitié des gains réalisés grâce à la réduction du nombre de fonctionnaires sera redistribuée aux agents, ce qui représentera “plus d’un milliard d’euros” en 2011, a déclaré vendredi Nicolas Sarkozy lors d’un discours sur la Révision générale des politiques publiques”, dépêche AF, hier à 12h34. L’année est mise en gras par moi.