Le 1er janvier c’est une coutume médiatique de nous parler d’abord des dégâts de la St-Sylvestre, mais aussi de nous lister tout ce qui va changer. En général c’est souvent des hausses tarifaires, jamais de bonne augure pour nos portefeuilles. Pour remédier à ça, j’ai décidé de vous faire une liste des choses à changer cette année. Ce ne sera pas 2,3 % de plus sur les prix nets des places de concert, mais des petites choses qui en changeant pourrait s’avérer plutôt agréables.
Commencer les concerts à l’heure donnée.
C’est un problème récurrent dont a souvent pris l’habitude malgré nous. Je me dis que ça serait vraiment bien de commencer les concerts à l’heure dite, sans devoir attendre un changement de set et une tête d’affiche rétissante à venir se produire en temps et en heure – c’est pas branchouille, c’est pas « in » d’être à l’heure. Mais ça serait quand même agréable de devoir prendre un taxi à 20€ le mètre parce qu’il n’y a plus de transports.
Un public plus motivé
Vous me voyez venir non ? A partir du moment où tu paies pour un concert, t’es censé apprécié ce qu’il se passe sur scène et ne pas ruminer dans ton coin en médisant sur ton sort. Sauf bien sur si tu es sur listes, et que tu es venu pour les apparences. Alors par correction, quand tu discutes bien fort en buvant ta binouze, tu baisses d’un ton, et tu fais au moins genre d’écouter les artistes qui se produisent.
Des artistes géniaux en dehors des périodes d’examens.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais en général THE artist, THE groupe de la mort qui tue, que tu attends pendant des mois et des mois, viennent se produire pour une date unique … la veille de ton big exam en politique européenne. Bien sur tu ne peux te résoudre à ne pas t’y rendre, et bien sur tu as pris du retard dans tes révisions, donc tu n’as plus qu’à prier pour qu’un dieu compréhensif t’apporte toute son aide lorsque tu te retrouveras devant ta copie. En gros il faudrait un partenaire social étudiant allouant ses services aux organisateurs des tournées.
Des jolies/vraies lumières pour les trois premiers titres.
On n’autorise que les trois premiers titres pour prendre des photos. Très bien, je trouve ça plutôt justifié pour l’artiste. Mais lorsqu’au troisième titre tu te rends compte tu te tapes encore le mini-spot rouge sur la tronche des musiciens, tu te demandes si le mec qui s’occupe des lumières ne l’a pas fait exprès. Surtout quand tu remarques vers le 5ème morceau que sa palette de spots est bonne et variée.
Des questions d’interviews moins formatées.
Le « quelles sont vos influences » on en a un peu ras-le-bol. Quand l’artiste l’a déjà dit dans plus d’une dizaine d’interviews, il te suffit juste de jeter un coup d’oeil au travail des autres. C’est plus instructif et surtout ça évite à l’artiste de répéter poliment que ces trois sources d’inspirations depuis ses 6 ans 1/2 c’est bidule truc et muche.
Un système de privilèges à éradiquer.
C’est le monde de la musique me diriez-vous, un peu le Tiers-Etat et la noblesse. Il n’empêche que quand toi petit blog tu suis un artiste depuis ses débuts, et que tu te fais rembarrer à l’entrée parce que finalement on t’a enlevé de la liste sans te prévenir, tu l’as un peu « là ». Forcément tu n’es pas tel grand média qui a fait l’effort de se déplacer (ou pas) pour écrire 5 lignes de contenu général (que même en n’y étant pas allé il aurait pu l’écrire) dans un petit coin en bas à gauche dans les pages Culture.
Des albums à l’ancienne avec plus d’une quinzaine de titres.
Il est loin de temps des albums à 20 titres ! Maintenant, quand tu à 12 chansons sur le CD c’est déjà la joie. Je me souviens de cette époque où j’étais déçue qu’il n’y ait que 18 titres. Certes les temps ont changé, et l’industrie du disque avec. Mais avouez que c’était plutôt chouette, et qu’on avait moins l’impression de se faire arnaquer.
Autres doléances pour 2013 ?