Réalisé par: Len Wiseman
Avec: Colin Farrell, Kate Beckinsale, Jessica Biel…
Durée: 2h
Date de sortie DVD: 21 Décembre 2012
Genre: Science-fiction/Action
Speech
Modeste ouvrier, Douglas Quaid rêve de s’évader de sa vie frustrante. L’implantation de souvenirs que propose la société Rekall lui paraît l’échappatoire idéale. S’offrir des souvenirs d’agent secret serait parfait… Mais lorsque la procédure d’implantation tourne mal, Quaid se retrouve traqué par la police. Il ne peut plus faire confiance à personne, sauf peut-être à une inconnue qui travaille pour une mystérieuse résistance clandestine. Très vite, la frontière entre l’imagination et la réalité se brouille. Qui est réellement Quaid, et quel est son destin ?
Critique
Que reste-il de cette science-fiction si bien maniée par Paul Verhoeven ? Pas grand chose en fait, car ce remake bâclé qui se veut juste faire un blockbuster passe à côté de ce que Philip K.Dick (l’auteur de ce récit) voulait nous faire voir. La paranoïa et le doute sont très vite mis de côté pour uniquement faire de l’action et des courses de voitures qui d’ailleurs ressemblent étrangement à celle de Blade Runner.
Len Wiseman (Underworld) va même jusqu’à pousser le mimétisme sur certaines scènes calquées directement sur le film original. A quoi sert-il de faire un remake si ce n’est pour rien amener de neuf ? Cette copie de Total Recall devrait néanmoins séduire ceux qui n’ont pas vu l’original, il est vrai que le réalisateur sait faire du grand spectacle à coups de combats et d’explosions en tout genres. Pour les autres, l’ennui est vite perceptible et ce n’est pas le jeu d’acteur médiocre de Colin Farrell qui sauvera le reste, Arnold s’en sortait quand même beaucoup mieux dans la peau de Douglas Quaid.
Faire du neuf avec du vieux, une tendance à Hollywood qui parfois mène à de véritables catastrophes. Ce Total Recall en est pour moi une et il semble que Mr Wiseman soit passé totalement à côté de l’histoire originelle.
Total Recall est donc un thriller navrant et sans saveurs qui se cache derrière tout ses joujoux de blockbuster mais sans parvenir à nous faire oublier la version de 1990. Comme quoi parfois, il vaut mieux s’abstenir et créer des choses nouvelles. Quant à nous, on préfère ressortir l’ancien, ça au moins c’est du vrai spectacle !
Votre dévoué Freddy