J'ai regardé se dissiper l'illusion comme un nuage balayé par un coup du sort. Et comme les effluves de la solitude se nuançaient de la complicité des écorchés, la paix se déploya.
Rien à comprendre pour tout comprendre, rien à accepter pour tout accepter, nos naufrages en balises les uns des autres, irréparables.
J'ai regardé vos caresses me tresser un cocon comme un linceul rayonnant revêtu pour le dernier pas. Et comme la mélodie de l'éblouissement se parfumait des battements épuisés de nos cœurs, la lumière m'absorba.