L’année 2013 n’a qu’une poignée d’heures et déjà, on la sent frémir d’envie de nous surprendre avec tout plein de bonnes nouvelles et d’idées frémissantes qui seront dévoilées, jour après jour, par un gouvernement d’andouilles survitaminées…
Et sans m’avancer beaucoup, je sais déjà qu’on va continuer à observer une déliquescence de plus en plus rapide de la France pendant cette nouvelle année, que je vous souhaite remplie de bonnes nouvelles, d’expatriation fiscale, de gros chèques, d’amour, de révélations politiques et autres joyeusetés diverses. En effet, l’année 2012 s’est terminée en fanfare avec l’introduction sereine et obstinée d’un peu plus de fascisme et de bien-pensance totalitaire dans la vie des citoyens français qui n’y ont vu, pour la plupart, que du feu tant ils étaient préoccupés par la taille de leur dinde ou l’épaisseur des tranches de saumon.
Ainsi, la porte-parlotte du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, est clairement partie en guerre contre la liberté d’expression et les déviance du langage entre hommes libres. Et bien qu’elle veuille très clairement instaurer une censure de plus, à l’instar de la Syrie, de la Corée du Nord, de la Chine ou d’autres paradis plus ou moins communistes, pas un journaliste ne lui a fait remarquer que ses petites saillies sont parfaitement scandaleuses dans le pays des droits de l’homme et de la liberté d’expression. Certes, faire un affichage public de son homophobie (ou, de façon plus terre à terre, montrer son absence de bon goût avec des vannes douteuses) est éventuellement condamnable sur un plan moral. Mais si les cons devaient être littéralement poursuivis en justice, les tribunaux ne désempliraient pas et les élus de la République passeraient leur temps en taule ou seraient ruinés par des amendes astronomiques. Et malheureusement, cette évidente constatation d’être gouverné par des abrutis, partagée à présent par un nombre croissant de Français, ne semble pas déclencher un réveil salvateur des consciences journalistiques devant les débordements de petits censeurs staliniens comme Belkacem. Tout au plus, on assiste à quelques grognements, qui, s’ils laissent espérer un sursaut, un jour, semblent un peu pâlichons en regard des tempêtes que déclenchent régulièrement des broutilles bien plus excusables.Et pendant qu’une se penche sur le musellement du méchant internet, l’autre faire-valoir gouvernemental appelle sans rire à la délation pure et simple, histoire de repérer et ficher les vilains voisins qui ne collaborent pas avec l’État dans sa grande quête du Logement Pour Tous. Pour le moment, on parle de débusquer les logements vacants honteusement camouflés par de vils bourgeois. Combien de temps avant qu’on parle de réserves illégales de nourriture ou de vêtements ?
J’exagère ?
En URSS, les queues devant les magasins étaient visibles, parce qu’il n’y avait pas d’autres choix. Mais regardez bien, autour de vous, ces queues invisibles que le collectivisme et les comportements de kapos de ces gouvernants vous poussent à faire : la queue devant l’emploi, la queue devant un logement, la queue pour les inscriptions dans telle ou telle école, la queue devant un spécialiste médical ou un traitement de santé coûteux, la queue pour des papiers administratifs qu’en toute logique, on vous doit, et avec déférence, en échange des monceaux d’impôts et de taxes que vous payez, la queue pour obtenir une retraite descente, la queue pour choper un train pas complètement plein ou qui arrivera pas trop loin de l’horaire officiel, etc… La France se transforme, petit à petit, en une immense salle d’attente de Sécurité Sociale et la Marianne sera remplacée par un nouveau symbole, plus adapté : le distributeur de tickets d’attente.
Maintenant, on en est à l’espionnage discret des voisins, au clivage entre ceux qui ont (et n’ont pas encore fui) et ceux qui n’ont pas et pourront avoir à condition d’aller piocher chez le voisin accompagné par les autorités compétentes. On en est à lister les comportements autorisés officiellement, et ceux désignés à la vindicte de la foule. L’ochlocratie avance et n’a jamais aussi bien marché.
L’année 2013 est encore jeune et personne ne peut prétendre savoir ce qui va se passer. Mais il n’y a aucun doute que le gouvernement, complètement ruiné, devant des caisses vides, des Français exsangues, n’aura aucune latitude (son idéologie lui interdisant la moindre réforme libérale); il lui faudra donc faire assaut de réformes sociétales idiotes et de déclarations débiles à la Najat ou à la Duflot, pour remplir l’espace médiatique qu’une presse obséquieuse lui accordera trop volontiers.
Attendez-vous à un déluge de persécutions idiotes, de folie taxatoire et de vexations fiscales. La bureaucratie en folie, c’est maintenant. La bonne nouvelle (car il y en a une, tout de même) est que la réalité finit toujours par rattraper les bonimenteurs et que le retour sur Terre de cette équipe d’aigrefins sera aussi brutale que réjouissante à regarder.
Partant de cette dernière constatation, je vous souhaite une excellente année 2013, avec beaucoup de bonheur et pas mal de courage, tant pour supporter ma prose, que pour le reste.
Cheers !