Le Bureau Audiovisuel Francophone, à l'aventure duquel j'avais participé, étant mort en triomphe le 31 décembre 2007, j'expliquais, ce jour de mai 2008, le pourquoi de cette création:
"Après quelques mois d'interruption involontaire d'écriture, je ne résiste pas à la tentation de reprendre la plume pour écrire sur tout et sur rien, avec pour seule contrainte d'écrire en liberté."
Pour couper l'herbe sous le pied aux donneurs d'étiquettes, je m'étais collé les miennes moi-même - on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même: catholique, national, libéral, avec ce petit commentaire explicatif, qui figure depuis en tête de la colonne droite de ce blog:
"Ce blog se veut catholique, national et libéral. Catholique, il ne s'attaque pas aux autres religions, mais défend la mienne. National, il défend les singularités bienfaisantes de mon pays d'origine, la France, et celles de mon pays d'adoption, la Suisse, et celles des autres pays. Libéral, il souligne qu'il n'est pas possible d'être un homme (ou une femme) digne de ce nom en dehors de l'exercice de libertés."
Si le mot de liberté - au singulier et au pluriel - se trouve à la fin de ces deux textes, c'est parce qu'il conditionne les deux autres étiquettes que je me suis collées.
Plus que jamais je suis convaincu que sans liberté je ne pourrai pas pratiquer - même mal - ma religion chrétienne et faire la promotion des singularités de mes différentes patries: la Flandre belge où je suis né, le Pays Basque où je suis revenu à la vie, la France qui m'a élevé, la Suisse où je suis devenu homme et où je suis retourné vivre, les autres pays que j'ai visités.
Or il est plus nécessaire que jamais de défendre la Liberté, parce que les Etats ne l'aiment pas et que, pour corriger leurs erreurs et masquer leurs turpitudes, ils l'accusent d'être responsable de tous les maux.
Je m'y suis déjà employé pendant ces plus de quatre ans en parlant des différents livres libéraux, en parlant d'autres livres, très divers, que j'aime, et qui, tous, m'ont tenu compagnie pendant mes longues nuits d'insomnie, été comme hiver. Car rien d'humain ne m'est étranger... Peut-être parce qu'il y a, pour le croyant que je suis, une parcelle de divin en chacun de nous.
Je continuerai donc au cours de cette nouvelle année à "écrire sur tout et sur rien, avec pour seule contrainte d'écrire en liberté", mais je privilégierai peut-être davantage les livres qui défendent la tradition libérale, à laquelle je me rattache par consentement profond.
Si j'ai donc un voeu à formuler pour l'année 2013, c'est que de plus en plus d'hommes et de femmes renoncent à emprunter la route de la servitude et se rendent compte qu'ils ont tout à gagner à vouloir être libres, à commencer par... leur dignité.
Francis Richard