Redécouvrons la parrhésie ?
Publié le 01 janvier 2013 par Christophefaurie
Je tiens beaucoup à une certaine liberté de ton, à ce
franc-parler dont mes longues années d’enseignement m’ont démontré l’utilité
pédagogique. Peut-être retiendrais-je tel ou tel de mes pairs sur les pentes de
l’agacement, grandement dommageable à la santé, si je rappelle que les Grecs
appelaient cela parrhésia. (Lucien
Jerphagnon, Histoire de la pensée, tome 1,
Tallandier)
Je me retrouve dans cette phrase. Notre société libérale, a
été paradoxalement, victime de la main invisible de la pensée unique. Or, si l’on
ne peut plus parler, toutes les turpitudes sont possibles…