En 2013, j’arrête…

Le 31 décembre est le rendez-vous classique des bonnes résolutions. Cette année, je définis mes résolutions par la négative, et non, avec une vaine volonté positive de faire les choses. Juste j’arrête ces trucs stupides et chiants, parfois merveilleusement confortables certes mais diablement couteux, tant émotionnellement que financièrement.

1. Les taxis. Mon amie Rita ne me l’ôtera pas, les taxis sont un luxe qui devient vite addictif tant pour l’équilibre mental que physique. Le matin en retard, le soir, pour se rendre à une soirée ou un 5 à 7. On y prend gout avec délectation. Trop peut-être, surtout dès que le thermomètre passe la barre des 5 degrés. Résultat, on arrive à l’heure, mais délestée de 15$. Pire, on peut même arriver en avance. Un drame social qui n’arriverait jamais si l’on prenait le poussif métro de Montréal.
2. La nourriture industrielle. Cette résolution ressemble dramatiquement à un vrai changement de vie. Mais, finalement, ce n’est qu’une suite logique d’un chemin déjà emprunté en 2012. Je ne pense pas que ce soit très difficile étant donné mon rythme de vie. En revanche, cela implique de trouver une solution pour les protéines animales (clin d’oeil à mon amie Sofia). Les sousous économisés sur les taxis risquent de financer ma viande bio. L’économie n’est qu’une histoire de vases communicants.
3. Les personnes toxiques. On rencontre des gens, on a un coup de foudre amical qui peut tourner à l’aigre. Autre scénario, même résultat, les amis négatifs qui vous dépriment avec leurs schémas récurrents non évolutifs dont ils ne sont pas conscients. Soit vous les aidez à adopter de nouvelles perspectives, soit, vous vous résignez à moins les fréquenter. Difficile parfois, certes.
4. Le non-envoi de textos sentimentalo-sexuels. Après toutes ces années, le jeu est connu et reconnu, alors pourquoi ne pas s’autoriser de dire ce que l’on a envie quand on a envie ? Si cela fonctionne, cela fonctionne, si non, et bien ce n’est pas dramatique. Il ne reste qu’à essayer pour être fixée.

Je me cantonne à 4 pour le moment. Si je suis raisonnable je rajouterais des choses raisonnables, comme la non-procrastination administrative ou encore la régularité gymatoire.