François Hollande a décidé de publier au nouvel an le chiffre des euros publics brûlés en pure perte dans l'année écoulée, comme Manuel Valls avec les voitures.
Une vraie fausse brève par Monsieur Z.
Alors que ces dernières années, son prédécesseur Nicolas Sarkozy n'avait pas souhaité indiquer au nouvel an le chiffre des euros publics dépensés en pure perte dans l'année écoulée pour éviter toute surenchère entre la droite et la gauche, François Hollande a décidé qu'il le publierait. "Je ne veux pas donner le sentiment de cacher ce qui est gâché", a-t-il déclaré dans son entourage élyséen qui en est resté bouche bée.
Au nom de quoi le président de la république et ses ministres décident de cacher aux Français les chiffres qui concernent le nombre d'euros publics taxés et brûlés ensuite en pure perte ?
Il s'est ensuite interrogé devant des conseillers effarés et effrayés par cette soudaine volonté de reprendre la méthode de Manuel Valls."C'est très dangereux dans une démocratie de donner le sentiment de masquer la réalité et la vérité. Au nom de quoi le président de la république et ses ministres décident de cacher aux Français les chiffres qui concernent le nombre d'euros publics taxés et brûlés ensuite en pure perte ?".
Le PS n'a pas le monopole du gaspillage et de la mauvaise utilisation de l'argent public.
Les réactions ont été vives du côté de l'opposition UMP et ses frères ennemis Copé et Fillon qui ont réagi en chœur avec une jalousie à peine dissimulée en estimant que "ce n'est pas une bonne mesure". Jean-François Copé a déclaré : "Nous avions mis fin à ce palmarès stupide qui consiste à comparer l'argent public gaspillé d'une politique collectiviste à l'autre". François Fillon contre-attaquait quant à lui en ironisant : "Le PS n'a pas le monopole du gaspillage et de la mauvaise utilisation de l'argent public."
Des chiffres en hausse depuis la fin des années 1990
De plus en plus d'impôts, de taxes et de prélèvements pour des services publics aux résultats catastrophiques, tel est le phénomène qui avait pris de l'ampleur à la fin des années 1990. Qu'il s'agisse des régimes déficitaires mais incontournables de la sécurité sociale moribonde et des caisses de retraite, des résultats pitoyables d'entreprises fortement subventionnées au nom du patriotisme économique ou encore de l'enseignement public obligatoire qui traitera bientôt plus d'illettrés en sortie qu'en entrée, chaque fois des milliards d'euros pris dans la poche du contribuable auront été calcinés dans les énormes fours de l'industrie étatique.
Alors, même si le thermomètre étatique est un peu douloureux à retirer, vaut-il mieux le lire ou le casser ? Et le changement de mentalité française sur le rôle nuisible de l’État dans tout ce qu'il entreprend, c'est maintenant ?