Marche à l’aveugle
Dans la nuit du langage
Tâtonnant avec tes mots
Comme s’ils étaient des mains
Touche l’ombre d’une voix
Pour qu’elle devienne une pierre
Sur laquelle tu puisses t’asseoir
Le front appuyé contre le ciel
Immobile et repu d’espace
Prisonnier du sommeil des étoiles
François Teyssandier