Battlestar Galactica : Blood and Chrome // Saison 1. 10 épisodes.
BILAN
Je sais que je ne vous ai surement jamais parlé de mon amour pour Battlestar Galactica. Ou bien lors de mon petit TV Meme où durant 30 jours j'avais pu parler de ce qui me plait
dans les séries. Bref, maintenant il est temps de parler de Battlestar Galactica : Blood and Chrome, un spin off malmené par Syfy, malheureusement. Alors que la série était prévue pour être
lancée en grande pompe par la chaine câblée américaine comme le nouveau né d'une franchise qui avait vu disparaitre son dernier né : Caprica. C'était d'ailleurs dommage que l'annulation de cette
dernière se fasse, même si je n'ai pas encore décidé de regarder ce que cela pouvait donner (lapidez moi, je le mérite amplement mais j'ai toujours aussi peur de me ruiner Battlestar Galactica).
Syfy commandait alors il y a maintenant de cela quelques années un téléfilm pilote de Battlestar Galactica : Blood and Chrome. Autant dire que mon excitation vis
à vis de ce projet était à son paroxysme. Et puis le casting se fait attendre, Syfy aussi. Le pilote tourné, silence radio, comme si Syfy voulait entérer le pilote comme si de rien n'était.
Au cours de la 10ème année de la première guerre contre les Cylons, le jeune pilote de Viper Bill Adama, alors âgé d'une vingtaine d'années, est assigné au dernier vaisseau de la flotte, le
Galactica. Tête brûlé, il est chargé d'une mission secrète particulièrement dangeureuse qui pourrait, si elle réussit, changer le cours de l'histoire...
Mais c'est bien le problème d'un téléfilm pilote, il y a toujours derrière l'attente d'une suite, de réponses, et autres petites histoires. En plus de ça je n'ai pas trouvé Luke
Pasqualino (Skins, The Borgias) aussi énervant que dans ses précédentes compositions, comme si l'acteur avait enfin trouvé chaussure à son pied. C'est quand même bête de
ne pas lui avoir donné une seconde chance. Côté visuel, on sent que les moyens n'étaient pas très présents, et c'est bien dommage mais malgré tout, cette ambiance assez proche des jeux vidéos du
milieu des années 2000 n'était pas non plus ce qu'il y a de plus détestable. Quelques personnages manquent d'envergure certes, mais c'est aussi la faute au temps qu'il y a dans ce premier
épisode. On ne peut pas réellement juger de l'importance des évènements tout de suite. Il faut alors digérer. Par ailleurs, j'ai bien aimé le personnage de Coker incarné par Ben Cotton (déjà vu
apparemment dans Caprica, mais je ne peux pas juger étant donné que je n'ai pas vu cette série pour le moment).
Note : 6.5/10. En bref, malgré quelques défauts, le potentiel de ce pilote était présent. Dommage que Syfy n'ait pas tenté l'aventure sur quelques épisodes afin de prendre la
température avec un public fan de la première heure même si certains seront déçus.