Le Hispanicallyspeakingnews, site d’informations à l’intention des Hispaniques des Etats-Unis, nous apprend que selon l’Institut national de la statistique et de géographie, ou l’INEGI , un total de 29,3 millions de personnes travaillent au Mexique dans l’économie informelle, soit 60,1% de la main-d’œuvre totale du pays.
Chiffre édifiant qui montre les conséquences d’un ultra-libéralisme où on veut nous mener. L’agence autonome a pris en compte toutes les personnes qui sont économiquement actifs, mais n’ont pas accès au système de protection sociale. Du travail au noir, chez nous.
Les personnes officiellement employées gagnent en moyenne de 38,4 pesos (3 $) par heure travaillée, tandis que les travailleurs informels gagnent en moyenne de 24,8 pesos (pas tout à fait $ 2). Sur les 29,3 millions de personnes employées de façon informelle, 2,1 millions sont engagés dans le travail domestique rémunéré, 6,2 millions travaillent dans le secteur agricole et 6,8 millions d’autres travaillent pour des entreprises, des gouvernements et des institutions.
Ben voilà. La vie rêvée des anges. Heureusement, dans l’UE tout va bien… En Bulgarie, membre de l’UE depuis 2007, le pourcentage des travailleurs sans sécurité sociale ne dépasse que les 30%. Ouf!
Source: Hispanicallyspeakingnews (en anglais)