Bernay pourrait-ont croire irait à vau-l'eau.En effet, j'avoue que l'idée peut nous effleurer si l'on fait un léger bilan des structures assujetties de l'état que la ville comporte.Car après avoir perdu le tribunal, avoir couru le risque de la perte de l'hôpital, ce serait, disent certaines indiscrétions, aujourd'hui au tour de la sous-préfecture de fermer ces portes."A qui la faute" et la question que je pose à ceux-là ?Alors, les uns et les autres (les partis politiques locaux) se renvoient la patate chaude telle une partie de ping-pong.Alors pour ma part je ne m'envole pas dans des critiques fondées et/ou infondées, non, pour ma part je ne juge ni un pouvoir ni un seul homme, mais des ensembles de faits.Car j'estime que rien ne se fait comme cela en un claquement de doigts.Les actes dont ont subits les causes sont et/ou ont était lancée bien avant le changement de gouvernement.Et je trouve facile de critiquer telle ou telle partie, mettons de cotée nos luttes de chapelles et tentons de voir concrètement ce qui se passe.Alors tous d'abord, rassurons-nous déjà un peu, car dans notre malheur nous ne sommes pas la seule ville à qui cela arrive.En effet, il est prévu la suppression de près de 200 sous-préfectures sur le territoire français et qui seraient touchées par cette décision gouvernementale.Bernay fessant hélas partit du plan de restructuration.Mais au fait, pourquoi en arrive-t-on là ?Alors, tout d'abord, il faut savoir que la Cour des comptes a réalisé une étude (1) qui, hélas, ne montre pas les sous-préfectures sous de bons auspices.Vous me direz que "Quand nous ne voulons plus de notre chien ont dit qu'il a la rage" s'en doute et cela ses déjà vue et semble alors être comme une sorte d'excuse facile.Est-ce pour notre sujet, le cas ?En effet, ce rapport estime que "La place des sous-préfectures dans l’action publique, comme leur assise territoriale, ont été profondément affectée par les mutations démographiques, économiques et sociales du pays" et que face à ce constat "L’enquête récemment conduite par la Cour415 fait aussi apparaître un hiatus croissant entre l’intangibilité du réseau des sous-préfectures et les transformations de leur environnement, aussi bien économique et social qu’administratif. Ce niveau infra-départementalde l’administration de l’Etat devient de plus en plus inconsistant".Après, la faute à qui ?Certains accusent la fulgurante ascension du web chez les particuliers et de ce fait que la plus par des organismes et services de l'état ont alors migré vers ce nouveau moyen – pôle de communication et d'échange.Oui, pour preuve, on peut constater nous-mêmes si l'on va aux guichets que de plus en plus d'actions, de tâches administratives se fassent via internet qui centralise alors toutes les demandes de tels ou tels documents (permis de conduire — passeports — permis de chasse, etc.).On va nous expliquer aussi que cela rentre dans le cadre d'une réforme — refonte que l'état engage sur son propre fonds immobilier et qu'il veut par-là réduire celui-ci.
Œuvre pourrais-je écrire fort charitable, mais bon.En effet, permettre de récupéré des locaux peu ou prou utilisés pour redonner au parc locatif français de quoi logé des personnes — familles, etc., nous ne pouvons ici qu'être d'accord (pour ce sujet relire mon article concernant les anciens locaux de la gendarmerie de Bernay).Ensuite, on nous dit aussi que de moins en moins de personnelles sont mobilisées derrière des guichets pour servir à la population, sans doute.Alors qu'elle serait l'utilité de celle de Bernay ?Déjà, même si le fond n'est pas très clair, le fameux rapport "Balladur" (2) expliquer qu’"A l'occasion de la révision générale des politiques publiques de tirer toutes les conséquences des lois de décentralisation, de telle sorte que les services ou parties de services déconcentrés de l'état qui interviennent dans les champs de compétences des collectivités locales soient supprimés" je crois qu'ici déjà à l'époque tout était dit non ?Encore et d'après le ministère de l'Intérieur, il serait fait une redéfinition du statut des sous-préfectures en deux grands axes que seraient les suivants :1 - Dans les zones rurales, les sous-préfets peuvent être remplacés par des conseillers d'administration.2 - Dans les zones fortement urbanisées, les sous-préfectures peuvent être transformées en "Maisons de l’État" (3).Mais, cette seconde solution à lire sur la toile divers sites spécialisés, avoue que "Le remplacement des sous-préfectures par des "Maisons de l’État" : des objectifs légitimes, des résultats douteux" nous entrons la dans ce que j'appelle un cercle s'en fin, sorte d'Ouroboros politique.
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