Un air de Charline Spiteri et une guitare aussi grande qu'elle. Pamela Hute attire l'oeil. Mieux, elle drague l'oreille. " Tout a commencé à l'âge de 12 ans quand j'ai acheté ma première guitare : une Épiphone les Paul pour faire comme Slash ", raconte ce joli brin de fille derrière sa paire de lunettes. Ambitieuse la gazelle ! " Bon, j'ai vite acheté une Telecaster pour faire des powerchords ". Le style avant tout.
Puis la vie continue, elle se lance dans l'aventure Sciences- Po, délaisse la musique, suit les autoroutes goudronnées par la société. " Je faisais mon stage de fin d'étude chez Apple et la nuit, perchée dans ma chambre de bonne, j'écrivais des morceaux pour me sortir de l'enfer des costumes cravates ".
La musique l'a rattrapée. Tant mieux. Pas de plan de carrière pré-établi, mais des choix bien précis. Pamela Hute s'entoure rapidement. Ils sont quatre, puis trois. Igor, magicien du son et virtuose en matière de bruits illicites, et Laurent, discret mais péchu, derrière sa batterie et ses lunettes rondes.
Quelques belles salles à son actif (Triptyque, OPA, Flèche d'or), des festivals tout aussi sexy (Bars en Trans, Off des Transmusicales) et un rock mordant à tout épreuve, Pamela Hute vise le Zénith et compte bien y brûler quelques cordes.
Son power trio fera trembler les murs du Bus Palladium, vendredi prochain, ce serait dommage de passer à côté.
En exclu pour les lecteurs de Croque-Madame, Pamela offre 10 places de concert. Pour les gagner et passer un vendredi aussi moite que dense, il suffit de nous envoyer un email sur croquemadamelemag@gmail.com.
Par Elsa Pereira
pic © Emmanuel Torrens / Pamela Hute
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