Rappelons que les aéroports, la compagnie nationale d’électricité, la compagnie aérienne nationale, la télévision publique (Berlusconi, si tu nous lis…),…, ont été cédées ou sont à vendre. Le Portugal avait besoin d’un prêt troïkesque de 78 milliards d’euros et a du se lancer dans un plan triennal de « réformes » dantesque.(voir notre article à ce sujet)
Et donc ça se passe bien. Ne soyons pas bégueules. La Secrétaire d’Etat au Trésor, Maria Luis Albuquerque, elle, est en tout cas RA-VIE.
Par rapport à l’objectif initial de 5,5 milliards d’euros que devait rapporter la cession d’actifs publics, on en est désormais à 6,4 milliards. Alors que la vente n’est pas encore finie. Super Maria Luis.
Cocorico, c’est le groupe français de BTP et de concessions Vinci quia remporté la course à la privatisation du gestionnaire des aéroports portugais ANA avec une offre de 3,08 milliards d’euros. Au nez et à la barbe de groupes allemand et américain, excusez du peu. ANA gère la dizaine d’aéroports que compte le Portugal, avec un trafic de 286.000 vols et 29,57 millions de passagers en 2011. Merci qui? Merci qui? Merci Papa Troïka!
Le bien commun de tout un peuple bradé aux vautours jamais rassasiés qui au mieux en tireront des profits considérables on ne sait que trop comment, ou au pire les couleront comme au Royaume-Uni.
C’est bien Maria Luis, c’est bien. Bois ton champagne Maria Luis. Saùde.
Source: Romande