Popovich évoque le coaching business

Les journalistes n'ont même pas eu le temps de poser la moindre question, Gregg Popovich les a devancé ! Un speech d'une minute et 50 secondes pour défendre son ancien joueur tout en déplorant le système volatile du "coaching business" en NBA. Voici quelques morceaux choisis par Spurs Nation :

"Bien sûr bon nombre d'entre nous ont été surpris de constaster ce qui est arrivé à Brooklyn. De mon point de vue, Avery n'est pas un bon coach, c'est un très bon coach, un excellent coach. Il l'a déjà prouvé. Il n'y a pas beaucoup de coachs parmi nous qui ont gagné 67 matchs sur une saison. Il a amené une équipe en finale. Si ma mémoire est bonne, il fut nommé coach du mois. Ça démontre à quel points nous évoluons dans un business volage et volatile. Nous le savons tous. Avery le savait également. Souvent ceci n'a rien à voir avec les capacités de l'entraîneur. C'est plus en rapport avec les circonstances. Nous l'avons déjà vu auparavant. Je ne peux pas m'empêcher de penser que parfois un peu patience peut permettre ensuite d'aller plus loin."

Popovich cite un exemple bien révélateur afin d'appuyer ses propos :

"Mike Krzyzewski, sans doute le meilleur coach de basket à l'heure actuelle, a connu des difficultés au départ. Il avait un directeur qui était suffisamment intelligent pour comprendre ce qu'il avait. Il a montré beaucoup de patience, et maintenant vous voyez où en est Coach K. Je pense que nous comprenons tous ça. Mais les circonstances, d'autant plus en NBA, ont plus d'importance à voir avec le licenciement que la façon de coacher. C'est regrettable. Mais nous devons faire avec, y compris Avery."

Popovich dit vrai et pour ceux qui en doute, qu'ils se demandent pourquoi des coachs comme Dunlap ou Wittman sont encore en fonction...