Quatre gars passionnés et sympathiques avec un accent tout particulier nous livrent leur impression sur le snowscoot chez eux. Magnéto avec Christian MARTIN, François QUATREBOIS, Vincent BRAUD et Maxime Godin qui ont marqués ces championnats du monde, tant par leur niveau que par leur esprit positif.
Alors il parait que vous venez d'une contrée fort lointaine, pouvez vous vous présenter ?
Canadaaaaaa !
Combien de temps avez vous mis du Québec pour venir aux championnats du monde à Pra Loup ?
On a mis trois jours. il faut dire qu'on a eu quelques difficultés. Le premier vol a été annulé pour problème hydraulique avant une longue escale à Amsterdam pour arriver à Nice. On est en retard aussi parce qu'on est arrivé par le col de l'autre côté mais on ne savait pas qu'il était fermé.
Comment se passe le snowscoot là bas ?
Oui ça va bien, on ouvre des montagnes (NDLR: des stations dans notre français) une à la fois, un peu comme ici en Europe je crois. On est à peu près 150 riders.
Avez vous beaucoup de stations qui autorisent le snowscoot ? Avez vous des difficultés pour vous faire accepter ?
C'est l'handicap majeur du sport au Québec mais on travaille à régler ce problème. Nous faisons des démarches mais cela n'évolue pas très vite donc nous organisons parfois des opérations commandos. Dans des stations interdites, nous achetons nos forfaits normalement puis nous retournons aux chars (NDLR : aux voitures) récupérer les snowscoots pour rider la montagne. Les gens des remontées adorent nous voir, ils sont sympa avec nous, ils nous laissent prendre les remontées. Par contre après quelques heures maximum, les pisteurs viennent nous demander de partir car le snowscoot est interdit.
Comment sont vos stations par rapport à chez nous ?
Elles sont beaucoup plus petites, moins hautes avec peu de dénivelé, 600 / 700 mètres pour les plus grandes. On s'éclate ici (NDLR: station de Pra Loup), les possibilités sont plus grandes que chez nous !
Avez vous des compétitions de snowscoot au Canada ?
Oui, on a en moyenne deux compétitions par an avec une moyenne d'une vingtaine / trentaine de compétiteurs (NDLR: le rapport entre les pratiquants et les compétiteurs est beaucoup plus important que chez nous).
Avez vous plusieurs marques distribuées au Canada ?
On a seulement Insane Toys. On a vu les Blackmountains, on n'a pas encore essayé mais ça à l'air prometteur.
Comment trouvez vous les championnats du monde ?
Très intéressant, le niveau est assez fort, on était un peu inquiet pour les qualifs mais on est content car on est capable de suivre quand même.
Comment trouvez vous les filles françaises ?
On n'est pas encore sortis mais elles sont très jolies ! Il existe une expression québéecoise qui dit "on n'a pas tâté le terrain" (rire général).