Voici une petite prose non fortuite et bien banale !
Dédiée à toutes les oppositions municipales
Et à ces chantres censeurs de la démocratie locale
Émanant d'un esprit laïque et quelque peu païen,
Mais pour qui démocratie rime avec tolérance
Les rappelant ainsi à nos principes citoyens.
Artisan tailleur d'aujourd'hui ou d'hier,
Tu façonnes avec amour la pierre.
Muni de ton ciseau et de ton maillet,
Par le geste et ton art maîtrisés,
Tu magnifies ce dont l'esprit a rêvé.
Malheureusement, l'outil comme la médaille
A son revers, voilà pour le détail .
Du noble outil, indispensable à la sculpture,
Un maire peut, lui, en user pour la censure.
Alors que le tailleur, par le maniement du ciseau
Se fait l'apôtre du travail et du beau,
Construisant une œuvre avec ferveur,
Tout premier magistrat d' ici ou d'ailleurs
Prétextant de son opposition quelque esprit polémique
Par la coupe, peut retirer dans son journal local
un texte jugé critique et pas suffisamment vassal.
Qui veut taire l'opposition lui gomme la page !
Mais cette attitude est-elle bien sage ?
Voilà un fait de petit Prince sans grandeur
Qui n'honore pas le maire, son auteur.
Lecteur du Monde et citoyen de Pernes les fontaines
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