Voila le «hashtag» du moment : #rip2012. Il apparaît sur Twitter juste après une fin du monde avortée, comme 182 autres auparavant. La seule chose véritable, mesurable, inéluctable, c’est bien la fin de l’année 2012. Et si la mode est de faire une petite rétro, je n’y céderai pas. Je n’ai vraiment aucune envie de me retourner tant cette année m’a tordu, épuisé, presque broyé, jusqu’à ces derniers jours. Encore.
Inutile d’y revenir puisqu’il me reste cette année de douloureux souvenirs de couloirs d’hôpital blafards parcourus trop souvent à mon goût, avec son cortège illimité de questions sans réponses. Je les ai à nouveau parcourus cette semaine. Bien tapi derrière une simple appendicite, le crabe, ou ce qui y ressemble étrangement, est venu emporter quelques centimètres d’intestins de mon fils de 21 ans. Imaginez. Cette année, encore plus que les précédentes, est vraiment pourrie.
Voilà, je suis fatigué sans avoir fait la fête. Ce sera pour plus tard. J’espère. J’en suis sûr.
A l’année prochaine. Bises à tous.