biscorne /
pour une purge bien faite
- la sottise à coup
de
carpes
ouvrant tellement de portes qu’elles en restèrent ouvertes
bâillantes bées ? et d’un pas très vaillant rempoter la
parole
(en lieu sûr)
(au secret)
“ CE-I, BABA ? ”
pas si sottes d’interrompre leur
chasse quand la chasse passe
pour le plus grand élan
tuer la bête
y regarder de près ,
un
geai dans la boulaie
comme une eau , elle
enchevêtrissure - tissure
d’anneaux
- tous les hérons
sur le bord bond
filamenteux de lait gris
remontent le cœur péniblement -
la Seine qui blesse
♦
excepté que ça bouge excepté que tout
bouge. le temps brouillé les gens
aussi. (mille écolières empoisonnées parce qu’elles sont filles)
la pluie l’incertitude le cri
la bonté sans retour
folie du livre , plus encore
que du récit ? / et que le poème cherche à rompre
et ça revient à la parole
(représentations modifiées ?)
à la girafe aveugle (borgne) / à qui le
ciel fait son nid .
en prieres de seulle pensee
/
sans remuement de langues,
ne de leures /
pour l’auguste reverence du
lieu, qui estoit en parfaicte rondeur elevé
tu as dédié un sourire
- fleur de la
conscience -
à ton prochain - inconnu.
FINIS.
Les citations sont tirées d’Alector, histoire fabuleuse, Traduicte en
François d’un fragment divers, trouvé non entier, mais entrerompu, & sans
forme de principe, de Barthélémy Aneau, Lyon : P. Fradin, 1560, et de Vendredi,
“ Cum mortuis in lingua mortua ”, d’Emil Botta, Bucarest, 1971.
à suivre, par une autre série de trois parutions, le lundi 31 décembre 2012