J’ai raté les épisodes Saturday Night Wrist et Diamond eyes. De Deftones je m’étais donc arrêté à la galette éponyme, roses et tête de mort pour un album agressif et rauque mais avec cette douceur sous-jacente spécifique au combo californien.
Koi No Yokan ne change rien à la donne, avec Swerve city où la voix traînante de Chino Moreno est soutenue par de féroces riffs. Puis s’enchaînent des titres lancinants, mur de son, Chino entre confession et cri déchirant. On est loin de l’étiquette néo métal des débuts. On regrettera peut-être une certaine homogénéité qui ne fera pas démarquer un titre par rapport à un autre avant quelques écoutes. Mais l’univers éthéré de Deftones mérite que l’on s’y attarde.