Le Parti Socialiste dénonce avec force la vidéo du parti communiste qui attaque violemment François Hollande.
Par la rédaction de Contrepoints.
Une provocation assumée pour le parti communiste, qui refuse de se positionner dans la majorité. Surtout une provocation de trop pour le parti socialiste, qui a répondu sèchement par un communiqué de presse aujourd'hui : "Le Parti communiste vient de dévoiler un clip vidéo qui vise de façon inacceptable le Président de la République et le Gouvernement. Ce clip est de mauvaise foi, mensonger et caricatural: il est une faute contre la gauche." Et d'ajouter : "Ce clip est une honte pour ses auteurs."
Selon Harlem Désir, premier secrétaire du parti socialiste, le PCF se trompe d'ennemi : "François Hollande et la gauche qui gouverne sont la cible exclusive de ce clip qui épargne totalement la droite et l'extrême-droite. Ce clip passe aussi sous silence l’incohérence du Parti communiste qui a, pour la première fois avec la droite au Parlement, [..]. J'appelle le PCF à cesser de se tromper d'adversaire, à se garder d’une dérive contraire à sa tradition de responsabilité. Ces caricatures sont insultantes et dangereuses pour l'unité de la gauche. La France n’a rien à gagner à la division de la gauche."
Les critiques du PCF prêtent en tout cas à sourire, quand on voit chaque jour en France les conséquences dramatiques de la politique la plus dangereusement étatiste de toute l'Europe. En réponse à la folie taxatoire française, les réfugiés fiscaux se multiplient : Gérard Depardieu, Bernard Arnault, Emmanuelle Béart, Alain Afflelou, etc. Si à la franchise d'un Depardieu dénonçant vigoureusement la folie de la politique fiscale de François Hollande la vaste majorité des autres préfèrent nier pour des raisons fiscales, on ne peut que constater l'ampleur croissante du phénomène. Encore hier, c'est le patron d'Akka Technologies qui a commencé à bouger ses activités en Belgique... Selon Jean-Michel Fourgous, c'est 5000 personnes payant l'ISF qui partiraient cette année, contre moins de 1000 en 2011.
Avec ces départs massifs de personnes fortunées mais surtout de talents et de jeunes, une chose est sure : ce sont les plus démunis en France qui paieront les pots cassés de l'étatisme.