On peut dire que la division de luxe de Toyota, Lexus, soit pour le moins aussi conservatrice que la maison mère. En effet, la génération actuelle de l’IS datait déjà de 2006; on en était donc, en 2013, à la huitième année. Pendant ce temps, la concurrence, allemande surtout, s’en donnait à cœur joie et proposait des voitures plus intéressantes, plus performantes, bref, plus inspirées. Voilà que la troisième génération de Lexus IS arrive enfin pour l’année 2014. A-t-elle repris le temps perdu ?
Mécanique
Il y aurait toujours au menu trois versions de Lexus IS : la berline et le cabriolet 250, en propulsion et en intégrale, la berline et le cabriolet 350, en propulsion et en intégrale, et la F. Les trois versions se distinguent essentiellement par la mécanique qui se trouve sous le capot. L’IS 250 reçoit un petit V6 de 2,5 litres à double arbre à cames en tête qui développe une puissance de 204 chevaux à 6 400 tours par minute et produit un couple de 184 livres-pieds à 4 800 tours. L’IS 250 est équipée, selon le modèle choisi, d’une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports ou d’une automatique à 6 rapports avec mode manuel.
Pour ce qui est de l’IS 350, c’est un V6 de 3,5 litres à double arbre à cames en tête qui prend la relève. Cette mécanique génère 306 chevaux à 6 400 tours par minute et produit un couple de 277 livres-pieds à 4 800 tours. Ce modèle ne profite pas de la boîte manuelle; il propose plutôt cette année une automatique à 8 rapports avec mode manuel comme celle qu’on trouve dans l’IS F.
Enfin, l’IS F, la délinquante du lot, propose un moteur V8 de 5 litres à double arbre à cames en tête dont la puissance s’établit à 416 chevaux à 6 600 tours par minute. En ce qui a trait au couple, il est de 371 livres-pieds à 5 200 tours. La boîte de vitesses retenue est une automatique à 8 rapports avec mode manuel.
Un objectif avoué
Lexus s’était fixé un objectif drôlement élevé pour 2014. En effet, elle voulait que son IS soit la voiture la plus plaisante à conduire de sa catégorie. Il va donc de soi que le fabricant a dû s’inspirer de sa sportive extrême, la LFA, et travailler sur certains éléments clés comme la carrosserie, le poste de pilotage et les mécaniques. Les hostilités étaient officiellement lancées.
On a commencé par améliorer la rigidité du châssis et de la suspension avant. À l’arrière, on a retenu les éléments de suspension de la GS. Lexus a aussi travaillé sur la direction électrique pour améliorer la rétroaction et donner une meilleure sensation au conducteur. L’IS 250 propose trois modes de conduite, soit Eco, Normal et Sport, auxquels la 350 ajoute un mode Sport +. On l’a améliorée, c’est clair. On se retrouve certainement parmi les meilleures du segment.
Conclusion
Outre les deux V6 et le V8, Lexus offrira sous peu une version hybride de son IS, mais elle la commercialisera sur d’autres marchés. Dans les faits, Lexus l’a vraiment améliorée, cette IS. Elle propose certainement les qualités dynamiques et le confort qui lui permettront d’être une rivale de classe à la BMW Série 3. Comme elle ne sera dévoilée qu’un Salon de Detroit, nous n’avons pas publié de photo.
Richard Roch