Voici donc un thé noir (rouge) en provenance du département de Saitama, de la ville de Iruma. Monsieur Hiruma réserve ses récoltes d'automne pour des thés noirs récoltés à la main. Ces thés sont plus ou moins influencés par les morsures des "unka", petits insectes verts surtout connu pour être à l'origine du parfum si particulier des Oriental Beauty de Taiwan. Sur celui-ci, cette influence, présente, reste très modérée. Par ailleurs, le cultivar Musashi Kaori compte parmi ses ancêtres le cultivar taiwanais Yingzhu Hongxin 硬枝紅心.
Une petite minute et voilà un riche parfum, très doux, avec des saveurs d'épices et de fruits mûrs, figue raison, et une fraicheur un peu mentholée.
En bouche, cette liqueur est en effet douce, miellée, sans la moindre trace d'astringence. Bien que pleine d'arômes, sa légèreté en fait la fait couler toute seule.
Le parfum reste sucré, mais rentre dans une gamme plus fruits rouges. La liqueur reste très douce, légère et surtout rafraichissante. Ce thé dépose nombre d'agréables saveur dans la gorge après son passage.
Avec peu de surprise, ce thé noir s’essouffle à la troisième infusion. Il reste des plus agréable, toujours riche, mais je sens qu'il sera difficile de pousser plus loin.
Encore très différents des thés noirs produits les années précédentes par Hiruma-san, voilà une preuve supplémentaire de la variété des talents de cet agriculteur-artiste hors-paire.