Selon le rapport publié jeudi 20 décembre par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), les niveaux de radioactivité artificielle sont restés « faibles » en France en 2010 et lors du premier semestre 2011.
Selon le communiqué accompagnant le « bilan national de la surveillance radiologique de l’environnement » de l’IRSN, si on exclut l’accident de Fukushima survenu au Japon en mars 2011 et dont les traces ont été détectables pendant plusieurs semaines, « les niveaux de radioactivité mesurés sur l’ensemble du territoire français en 2010 et au premier semestre 2011 restent, d’un point de vue quantitatif, faibles« .
Ce rapport, conçu pour donner un aperçu des résultats des principaux sites nucléaires français, est disponible sur le site Internet de l’IRSN. Créée en 2004, ce bilan est cependant le premier à intégrer des données transmises directement par les opérateurs nucléaires, l’Autorité de Sûreté Nucléaire, les collectivités territoriales ainsi que les associations du Réseau National de Mesures de la Radioactivité de l’Environnement.
Les résultats « mettent en évidence un marquage de l’environnement par des radionucléides artificiels à proximité de sources de rejets connues » mais les niveaux de radioactivités sont « proches ou en-deçà des limites de détection des instruments de mesure utilisés« .
Toujours selon le rapport, un français a reçu en 2010 une « dose moyenne de 3,7 millisieverts« . L’IRSN rappelle toutefois que cette exposition n’est pas à imputer totalement au secteur de l’industrie nucléaire : les deux tiers proviennent de la radioactivité naturelle.