Il était une fois … C’est ainsi que les histoires de Noël se devraient de commencer.
Oui mais voilà, on n’oublie de nous raconter la suite du mythique « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Dans la version « antique », la princesse mourait en couches, dans les temps modernes, les nôtres, si on en croit les statistiques, le couple divorce, se sépare et recommence une nouvelle histoire …
Leur quotidien devient un grand bordel organisé avec plus ou moins de bonheur, selon le terme consacré, qui se stigmatise durant les fêtes de fin d’année. Un jour chez papa, l’autre chez maman, avec grincements de dents et risettes aux nouveaux venus. Pour peu que les grands-parents aient suivi la même mode, c’est la multiplication des festivités, avec déceptions plus ou moins bien vécues …
On tient les comptes et un agenda au jour le jour, « l’année passée tu as eu le réveillon, cette année … », vous connaissez la suite. Pour peu que l’oncle d’Amérique débarque le jour sans enfants, on frôle le drame.
Et puis se pose la question du cadeau, en faire ou pas. Va-t-il (t-elle) en faire. Et qu’offrir sans que ce soit trop personnel, pour celui (ou celle) que l’on a si bien connu, et sans que toute fois celle (ou celui) qui a usurpé votre place, ne puisse en profiter. Pas que l’on soit rancunière (rancunier), mais manquerait plus que çà.
Finalement personne n’est satisfait, et assurément pas les enfants. Mais c’est ainsi. Comment faire autrement, faut bien perpétuer les traditions …