350 billets.
350 humeurs sur cette époque formidable. Ou pas.
3 années.
Et comme le goût d’avoir fait le tour.
On est fin novembre 2012, et le manège tourne toujours.
Sans se renouveler.
Des tas de fois que je vois passer la floche, et rien ne change vraiment…
Les producteurs de lait sont toujours maltraités et manifestent.
Les ouvriers de nos entreprises sont toujours maltraités et manifestent.
Les gouvernements, se suivent, nous maltraitent et certains manifestent.
Par là-bas, c’est la guerre. Y a plein de là-bas. Trop.
Par ici, un désastre écologique ou économique. Trop d’ici aussi.
L’Afrique agonise encore et toujours.
La Chine continue de produire n’importe quoi, n’importe comment, sans limites.
Israël bombarde la palestine qui roquette Israël.
Les USA s’affirment toujours blessed by god, ce qui leur donne tous les droits.
Les sdf ont froid et faim, ils se laissent (on les laisse) mourir sur nos trottoirs.
Les riches plus riches, les actionnaires plus actifs, les dividendes à n’importe quel prix.
Le reportage annuel sur les pneus hiver. Sur le changement d’heure. Sur la pluviométrie exceptionnelle. Sur …sur la même chose.
La violence conjugale.
Le débat sur les soldes et la date autorisée.
Les starlettes d’un jour, décérébrées à vie.
Les idoles d’un tube, dépressifs à vie. Ou à mort.
…
Et caetera.
L’Histoire est un éternel recommencement, disait truc (il faut toujours citer ces sources).
C’est pas l’Histoire, c’est juste nos petites vies dans cette époque.
Ou plutôt ce qui entoure nos petites vies.
Parce qu’elles, elles évoluent.
La vôtre comme la mienne. Les nôtres.
En 3 années, et juste pour se concentrer sur l’essentiel, Bonhommet, Queen E et Princesse V sont devenus, chacun dans leur champs de compétence, chacun dans leur environnement, chacun dans leur structure de personnalité, des êtres plus riches, meilleurs, plus épanouis.
Ils grandissent en sagesse et en harmonie, ils sont dans cette époque, c’est la leur, et bien qu’hyper connectés, ils en ont une distance raisonnable et raisonnée.
Continuez, je vous aime plus que tout, vivez fort et intensément.
Et si un jour, plus tard, il vous vient l’idée de commenter votre époque, je sourirai.
Ou que je sois.
Aimez les gens. Les autres. Les vôtres. Vos proches.
Le reste, c’est un manège.
Descendez-en dès que vous pouvez.
350 billets de Zazaqui.
Pas de rappel. Ni fleurs, ni couronnes.
Je vous embrasse, et merci pour tout.
Xavier. The End.