Starbreeze aime bien les FPS semble-t-il...
Après le très apprécié Escape From Butcher Bay s'inspirant de l'univers des Chroniques de Riddick, l'équipe suédoise s'est lancé dans l'adaptation sur PS3 d'un comics américain sombre, avec un anti-héros charismatique... The Darkness...
Tentacules, mafia, réglements de compte et ambiance noire au programme !
The Darkness, c'est l'histoire de Jackie Estacado, un jeune homme de 21 ans au passé lourd. Après un passage à l'orphelinat où il rencontre l'amour de sa vie, il est adopté par un parrain local, qui en fait un tueur à gages.
Le jour de ses 21 ans, avec la trahison de son oncle et sa presque mort, Jackie découvre qu'une lourde malédiction pèse sur lui. Il est l'hôte du Darkness, un entité sombre qui va lui permettre d'user et d'abuser de nombreux pouvoirs pour accomplir sa vengeance.
Les points forts de ce jeu sont l'originalité des pouvoirs (même si au final, sur les cinq spécificités, on n'en retiendra que trois) et surtout une ambiance incroyable. Tout est cohérent, les passages obligés par le métro pour relier les différents quartiers de New-York (car toute l'intrigue se joue là-bas) donnent énormément de vie à l'ensemble, surtout que les habitants n'hésitent pas à vous demander des services, ce qui rajoute de la durée de vie à l'ensemble.
Les graphismes ne sont pas vilains, loin de là, mais manquent peut-être de finesse par moment. Par contre la gestion de la lumière est terrible, vu que la puissance du héros dépend justement de l'obscurité. On prend donc un malin plaisir à exploser toutes les sources lumineuses pour faire éclater le pouvoir du Darkness, qui au passage offre une vision sympathique des contours obscurs (plus facile alors de se repérer dans le noir).
Le jeu n'est pas bien difficile en normal, notamment grâce aux pouvoirs : par exemple le trou noir, ou l'invocation de démons, les Darklings, sadiques et aux répliques cinglantes. La maniabilité est aussi très particulière, le fait de sentir tout le poids du héros quand on se déplace peut donner une impression de lourdeur.
Au final, c'est un jeu assez beau, plutôt maniable, assez long pour le genre (une dizaine d'heures), quelques scènes sont fantastiques. Mais c'est surtout pour le scénario, les personnages, les retournements de situation et donc l'envie d'aller toujours plus loin qui lui donne toute sa force.
Rien que pour ça, et vu que maintenant on peut le trouver pour peu d'argent, il vaut le coup.
Captures d'écran © HEXUS.net.
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