J’ai rêvé de toi, de notre rencontre.
D’une unité d’être morcelée, croquée sans amour Et la guerre me fait courir La mort, hurler à la mort J’ai rêvé de toi.
La terre, chaude, accroche à ses haillons toutes sortes de clochards pervers
Comme je le suis
Et j’ai de très jolies mains qui caressent le vide
Et qui cherchent quelque chose ou quelqu’un que tu connais.
L’hiver, j’existe un petit peu plus,
Quand je te rencontre…
Et quand tu m’ignores, je me renfrogne,
Je me cache dans une commissure
Et je lis Et j’écris Je bâtis mon empire.